l’investisseuse espagnole contre un promoteur immobilier de Tanger ..La vente aux enchères
[color=#999999][size=08]Le 25-04-2016 à 13:05:09 [/size][/color]
[center][color=#ff0000]La vente aux enchères [/color][/center]
[justify][size=12][justify] Nous revenons cette semaine encore sur l’épineux dossier juridique qui oppose l’investisseuse espagnole Maria Carmen Milan Chaparro, originaire de Marbella, au promoteur immobilier connu à Tanger, Khalid Abdallas.
Dans les deux actes publiés dans nos précédentes éditions, nous avions rapporté que Mme Maria Carmen Milan a investi, en 2005, dans un complexe résidentiel et touristique du nom de « Atlantic Magna » dans la zone d’Achekar à Tanger. Ensuite, elle avait été contrainte de faire démolir deux blocs de son ensemble immobilier, ce qui a occasionné un gros trou dans sa trésorerie puisque les résidences démolies étaient déjà vendues, ce qui l’a obligée à rembourser les acquéreurs.
Devant cette situation financière difficile, l’investisseuse espagnole affirme avoir été conseillée par un responsable, à l’époque, de l’agence urbaine de Tanger , de s’adresser au promoteur immobilier Khalid Abdallas qui avait consenti à lui prêter, contre un dépôt des chèques de garantie, la somme de 6 millions de dirhams, remboursable au bout de quelques mois, avec, à la clé, un million de dirhams supplémentaire, à titre d’intérêt.
Malheureusement, vu l’ampleur de sa gêne financière, Madame Maria Carmen Millan n’est pas parvenue à honorer ses engagements à l’échéance convenue avec son créancier.
Sans problème ! dira M. Abdallas qui, cette fois, a exigé de sa « cliente » de lui produire une garantie notariale écrite de remboursement de dette qui remplacerait les chèques mis en dépôt. C’est ce qu’elle a fait, après avoir consulté son notaire en Espagne qui lui a délivré l’engagement exigé.
Mais, affirme Mme Maria Carmen Millan Chaparro, son créancier Khalil Abdallas, au lieu de lui retou
er les chèques de garantie comme convenu verbalement, il les a déposés au tribunal du commerce, entamant ainsi une procédure d’impayés.
En outre, raconte-t-elle, il a introduit un autre recours en justice au sujet de la garantie notariale.
« Aujourd’hui, je me trouve poursuive par M. Abdallas pour une dette cumulée six fois supérieure au principal de 6 millions de dirhams seulement ».
Voilà donc pour ce qui est des faits textuellement rapportés par Mme Maria Carmen Millan Chaparro.
L’affaire étant introduite en justice et la presse n’ayant qu’un rôle secondaire d’information de l’opinion publique sur ce dossier, notre jou
al a tenté de concilier entre les deux parties.
Par souci d’équité, notre rédaction a contacté M. Khalid Abdallas, lui offrant la possibilité d’éclairer l’opinion publique à travers un droit de réponse qui est tout à fait de son droit.
Mais M. Abdallas qui a volontairement répondu à notre invitation, sans consentir à fou
ir un droit de réponse par voie de presse, s’est contenté de nous produire deux documents :
[color=#993300] 1- [/color]une copie de reconnaissance de dette de la somme de 700.000,00 euros, établie à son profit par un cabinet notarial de Marbella, en Espagne, au nom de M. Norbeto Garcia Abos et Madame Carmen Millan Chaparro, solidaires.
Le document fixe le délai de remboursement de cette dette à 90 jours à compter du 12 avril 2010, et un intérêt annuel de 10% en cas de retard de ce remboursement.
[color=#993300] 2-[/color] Une copie de la demande émanant d’un avocat du barreau de Tanger, représentant M. Norbeto Garcia Abos et Madame Carmen Millan Chaparro, sollicitant du tribunal de Tanger de se déclarer incompétent dans le dossier de plainte déposée par M. Khalid Abdallas contre ses deux clients espagnols, pour non remboursement de la dette reconnue par acte notarial, en considération, entre autres, écrit l’avocat, du fait que la reconnaissance de dette est établie par un cabinet notarial situé en dehors de la juridiction marocaine. La défense sollicite en outre l’avis de l’Office des Changes marocain sur cette transaction financière.
Alors qu’ on croyait s’acheminer vers une conciliation probable entre les deux parties, l’affaire s’est compliquée davantage, lorsque Madame Carmen Millan Chaparro s’est présentée à notre rédaction pour nous faire part d’une plainte qu’elle venait de déposer auprès des services de police à Tanger, au sujet de messages d’intimidation qu’elle recevait sur son téléphone portable. « De véritables menaces » a-t-elle dit.
Il se confirme donc que cette affaire apparemment ténébreuse n’a pas fini de nous révéler des surprises, puisque la justice aurait ordonné une saisie-arrêt sur 7 appartements de la résidence « Atlantic Magna » appartenant à Mme Maria Carmen Millan Chaparro. Une vente aux enchères est ainsi fixée au 2 mai 2016.
Parallèlement, le tribunal qui statue sur plusieurs volets de ce dossier, a convoqué les deux belligérants à une récente audience. Or, la défense de M. Khalid Abdallas aurait sollicité un report d’audience en produisant un certificat médical d’incapacité temporaire de son client.
Selon la partie adverse, ce serait juste une manœuvre permettant à M. Abdallas d’éviter de se présenter devant la justice avant le 2 mai prochain, date fixée pour la vente aux enchères des 7 appartements dont il est le seul postulant avec une offre de prix dérisoire par rapport à la valeur réelle de ces propriétés.
Pour tenter de contrecarrer cette situation, Mme Maria Carmen Millan Chaparro sollicite du tribunal de faire reporter la date de la vente aux enchères jusqu’à l’aboutissement de la procédure pénale entamée par sa défense contre le sieur Khalid Abdallas,
D’autre part, l’intéressée déclare détenir des documents attestant de la mauvaise foi de son antagoniste dont un reçu de versement bancaire qu’il aurait émis en son nom, mais qui ne porte aucune mention du destinataire.
Par ailleurs, cette citoyenne espagnole continuerait apparemment de recevoir des messages d’intimidation de la part de M. Khalid Abdallas qui la menacerait de lui confisquer sa voiture et d’aller jusqu’à la ruiner totalement.
Mme Maria Carmen Millan Chaparro qui se dit veuve et mère de famille, affirme avoir engagé la totalité de l’héritage de sa fille orpheline de père, dans ce projet immobilier à Tanger et qu’elle irait jusqu’au bout pour défendre ses droits et ses biens que son antagoniste menacerait de lui prendre, à tort, affirme-t-elle.
Après avoir informé l’ambassade et le consulat général de son pays, ainsi que l’ambassade du Maroc à Madrid, qui suivent avec intérêt le déroulement de cette affaire, affirme Mme Maria Carmen Millan Chaparro, elle serait décidée à avoir recours aux insistances supérieures du royaume du Maroc.
Ainsi, ce dossier qui promet d’autres rebondissements, risque de connaître d’autres épisodes dans la presse.
Nous nous attachons donc à suivre le déroulement de l’affaire et d’en informer l’opinion publique, avec autant de précision et de documents disponibles à l’appui. [/justify][/size][/justify]
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ews.com]Le Jou
al De Tanger[/link][/color][/b][/size][/center]