«Les Matinales du marché de change»
[color=#999999][size=09] Le 06-03-2017 à 12:07:44 [/size][/color]
[b][justify][size=12][color=#000000] Dans le cadre d’un road show intitulé «Les Matinales du marché de change», la Banque marocaine du commerce extérieur ([color=#993300]BMCE Bank[/color]) a Organisé, mercredi à Tanger, une Rencontre sous le Thème de «L’évolution du marché de change marocain : impacts et perspectives», consacrée à la nouvelle réforme pour la libération du régime de change, destinée à accompagner les entreprises importatrices et exportatrices marocaines, dans l’objectif d’apporter une contribution aux efforts déployés par les autorités de tutelle pour présenter les enjeux de la réforme du régime de change et vulgariser les instruments de couverture contre le Risque de Fluctuation des devises.![/color][/size][/justify][/b]
[justify][size=12][color=#000066]La rencontre de mercredi était axée sur les différents changements que connaîtra le marché de change marocain en 2017 ainsi que les objectifs et prérequis pour un passage vers un régime de change flexible, et les enjeux et impacts sur la gestion de l’entreprise, vu l’importance de recourir à des stratégies de couvertures du risque comme facteur déterminant dans l’optimisation de la trésorerie.
A travers cette rencontre, des experts ont apporté l’éclairage nécessaire aux opérateurs économiques pour leur permettre de choisir les instruments de couvertures appropriés contre les fluctuations du marché de la devise.
L'appréhension face au risque de variation de change est compréhensible, aussi bien chez les importateurs que chez les exportateurs.
En effet, pour un importateur, une variation négative au niveau du cours d'une devise par rapport au dirham, entre la date de la passation d’une commande et la date du règlement, est porteuse de risques.
A titre d’exemple, une entreprise importatrice qui passe une commande au cours de 9,40 DH le dollar, mais qui règle dans trois mois à un cours de 10 DH le dollar, payera plus qu'initialement prévu. Conséquences: sa marge bénéficiaire sera impactée, sauf si elle choisit de répercuter le coût supplémentaire sur le client, action déconseillée si elle compte rester compétitive.
[center][img]www.lejournaldetanger.com/images/newspost_images/bmce_bank588.png[/img][/center]
De même pour les exportateurs, mais dans l'autre sens: la vente à un client à l'export, conclue à une date donnée à 9,40 DH le dollar, mais réglée le jour J à un cours de 9 DH, réduira le bénéfice de l'exportateur.
Pour rappel, la bande de fluctuation actuelle n’est que de 0,6% (+/- 0,3%), et les mouvements du dirham ne sont donc pas trop significatifs. Avec une bande de fluctuation élargie à un intervalle plus considérable, la volatilité sera plus considérable et, par conséquent, les mouvements plus brusques et ce même sur une seule jou
ée!
Le principe de la couverture consiste donc en l’élimination du risque de variation de change, en figeant un cours convenu à l’avance pour le jour du règlement, pour qu'importateurs et exportateurs sachent exactement à quel prix ils payeront ou seront payés.
Face à ce risque donc, les banquiers expliquent que les entreprises doivent déterminer leurs propres seuils de tolérance face aux risques de change. Si l’entreprise traite avec des devises stables, ou qu’elle reporte la totalité du risque sur son partenaire, elle peut choisir de ne pas couvrir ces risques.
Outre ce choix, deux autres possibilités s’offrent à l’entreprise :
[color=#663366]1-[/color] La couverture systématique qui consiste à se couvrir automatiquement, et ce dès qu’apparait un engagement ou un avoir en devises, si l’on traite avec des clients offrant des devises volatiles, et que les opérations sont de montants très élevés et où toute variation peut induire une perte importante.
[color=#663366] 2-[/color] La couverture partielle, lorsque l’entreprise décide d’une méthodologie qui déterminera quand il faut couvrir le risque de change et à quelle proportion. Elle suppose l’application de critères de sélection qui correspondent à un niveau d’acceptation du risque, et une anticipation sur l’évolution des cours de change. L’entreprise accepte dans ce cas la perte potentielle sur la partie non couverte.
Mais il faut souligner que les solutions de couverture ne sont pas gratuites. Leur coût diffère selon leurs conditions ainsi que les avantages qu’elles offrent. Il reste donc à savoir quel coût chaque entreprise privilégiera, celui de la prévention ou celui de la correction…[/color][/size][/justify]
[right][size=9][color=#666666]Synthèse de Lamiae SLAOUI [/color][/size][/right]
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