L’entraineur Marocain ..
[size=8][color=#999999]Le 02-02-2016 à 10:24:05 [/color][/size]
[justify][size=12][justify] Le Maroc exporte les footballeurs mais il n’exporte pas les entraineurs. Une triste réalité qui met en doute la compétences du coach marocain. Même au championnat marocain, il commence à être minoritaire puisque les clubs de la première division professionnelle ont fait confiance pour la direction technique du banc de touche à deux algériens, deux tunisiens, deux français, un portugais et un gallois. Que vaut l’entraineur marocain ? C’est la question de la semaine après le déboire des équipes nationales. Beaucoup d’argent est dépensé pour rien.
Les médias du pays pensent que c’est de l’argent jeté par la fenêtre surtout pour un pays qui n’est pas riche. Il existe des efforts louables du gouve
ement et de la FRMF sans mentionner le ministère de tutelle le ministère de la Jeunesse et Sports qui ne joue que le rôle de figurant avec un faible budget et un manque d’encadreurs.
L’Institut Moulay Rachid ne fonctionne plus et ses lauréats d’entraineurs sont à peine moyens. Avec quatre années de théorie et seulement six mois de spécialité football, il est difficile voire impossible de parler d’entraineur formé. Ce qui s’est passé récemment à Rwanda mérite la réflexion. La FRMF a fait confiance à deux entraineurs marocains ZAKI pour la sélection A et Fakher pour l’équipe nationale des joueurs locaux. Ni le premier ,ni le second n’ont vaincu ni convaincu en dépit des trois milliards de centimes qu’ils ont touché depuis leur nomination et leurs footballeurs choisis continuent à être à l’essai. « Le prendrai ,prendrai pas » est leur politique qui est marquée par l’embarras, l’indécision, l’incertitude et le manque de confiance. Au championnat national,aussi bien Zaki que Fakher ,n’ont rien donné avec les clubs qu’ils avaient entrainé et leur limogeage était fréquent. A vrai dire,le Maroc n’a pas de sélection qui le représente dignement. Il est certes qu’il n’existe plus de Nibet,Bassir,Krimo Dolmi, Timoumi, Bouderbala, Khalifa sans toutefois oublier Bamous, Petchou, Boussati,Bouyahiaoui. D’où vient l’échec des sélections nationales ?C’est la question qui se pose cette semaine après l’élimination du Maroc au premier tour de CHAN 2016 de Rwanda devant des adversaires faibles sur le continent africain .Il est avant tout celui des entraineurs marocains. Ceux qui travaillent dans les clubs ou ceux qui attendent l’occasion pour s’occuper d’une formation de première ou deuxième division manquent d’ambition.
Ils ne se recyclent pas et ne suivent pas l’évolution du football mondial. A l’étranger, ils ont perdu toute crédibilité et seul Houcine Hamouta exerce en dehors du pays dans le golfe. La formation continue n’existe pas et le nombre des stages organisés sous la tutelle de la FRMF sont bien insuffisants. Ce qui intéresse maintenant les entraineurs,c’est l’obtention d’un bon contrat susceptible d’assurer leur avenir et celui de leur famille. Mais quel avenir, si sa continuité sur le banc de touche est lié aux bons résultats de l’équipe et à la bonne humeur du président. Ils sont très bien payés. Assurément, c’est le seul métier où l’on gagne le plus d’argent. Leur salaire varie entre 15 et 50 millions de centimes à la Botola professionnelle. Il est plus élevé que celui des ministres du gouve
ement.[/justify][/size][/justify]
[size=7][color=#999999]PHOTO : DR[/color][/size]
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