Un coup monté, c’est ce qui doit se présumer, comme le déclarent quelques rumeurs. Ceuta ainsi que l’enclave espagnole de Melilla, à près de 400 kilomètres plus à l’est, constituent les seules frontières terrestres de l’Union Européenne sur le continent africain.
Le but de ces actes est de déstabiliser les relations entre les deux pays et d’empoisonner l’image du Maroc vis-à-vis de l’Union européenne à un moment où le Maroc s’engage à de grands projets pour le futur.

Une ruée de personnes de tous âges, des gamins aux vieux, des femmes et des hommes, des citoyens nationaux ainsi que des ressortissants étrangers de pays voisins et aussi des pays subsahariens, se sont dirigés vers le nord. Ils étaient des centaines si ce n’est des milliers qui depuis la diffusion, 1 semaine avant, des vidéos de mineurs sur les divers réseaux sociaux, Tik-Tok, Facebook, Instagram et autres, des vidéos interviews de plusieurs Youtubeur aussi, tous déclarent, initient et invitent quiconque à se à se retrouver le jour du 15 septembre dans les villes du nord du pays, plus précisément les villes avoisinantes de l’enclave de Ceuta dite « Sebta » dans le seul but de franchir en « Immigration Clandestine » le poste-frontière entre la ville marocaine de Fnideq et Ceuta en masse
Du 9 au 11 septembre, une soixantaine de personnes, dont des enfants, ont été arrêtées dans différentes villes du Maroc pour avoir produit et diffusé sur les réseaux sociaux des fausses informations encourageant l’émigration clandestine. Cependant, l’afflux de migrants vers Ceuta a récemment augmenté. Au mois d’août, les autorités marocaines ont bloqué plus de 11 300 immigrations illégales.
Malgré l’important dispositif sécuritaire qui avait été déployé ce week-end à Fnideq et toutes les démarches entamées par les autorités, des centaines de candidats se sont bousculés la nuit du 14 au 15 septembre comme prévu pour tenter « soit disant la chance de franchir le pas de l’Europe », mais les Forces l’odore Marocaines de différentes catégories étaient bien préparées pour les accueillir. Ce fut une nuit très chaude entre les forces de l’ordre et les clandestins, surtout que la zone de frontière se trouve entre la montagne et la mer. C’était une surveillance doublement rude, maritime et terrestre en pleine nuit, mais une opération bien réussie : aucun immigrant n’a pu franchir la frontière. Des accrochages et des confrontations, il y en a eu comme cela a été diffusé par les médias et sur les réseaux sociaux, des lancées de pierres se sont succédé toute la journée du 15 septembre. Résultant, des blessés dans les rangs des candidats à l’immigration ainsi que les forces de l’ordre, des repoussés en masse ont été diffusés. Les migrants, dont un grand nombre sont des mineurs, majoritairement marocains, se sont rendus dans l’après-midi du 15 septembre à la frontière de la ville de Ceuta, avant d’être évacués par la police. Les candidats à l’exil, dont certains sont originaires d’Afrique subsaharienne, se sont ensuite dirigés vers les collines dans la zone frontalière. La première des deux clôtures de séparation a été brisée par endroits, mais les migrants n’ont pas réussi à passer la frontière.
Des photos de martyrs se sont diffusées sur les réseaux sociaux montrant des dizaines d’immigrants clandestins, tous des Marocains, dans un aspect d’indignité, nus au sol. Elles ont ajouté à l’évènement un autre aspect malsain voulant influencer l’opinion publique sur la cruauté gouvernementale. Or des démentis ont été publiés par différents représentants sur la crédibilité de ces photos.
Du côté espagnol, la Guardia Civil a également renforcé sa présence avec des agents anti-émeutes, un hélicoptère et des drones survolant Ceuta. Un patrouilleur en haute mer a été envoyé pour surveiller la frontière maritime.
Le week-end dernier 14/15 septembre était un week-end noir, il y a même eu le recours à utiliser des bombes lacrymogènes. Malheureusement, ce qui s’est déroulé à la frontière Morocco-Espagnole ou au passage Tarajal a montré que les gens sont faibles et ineptes et qu’il a suffi de quelques messages sur les réseaux pour les faire sortir sans raison pour s’engager dans l’inconnu.
J.T