Le Quartier résidentiel de Boubana pris en otage par un restaurateur étranger avec la complicité de certains élus locaux
[color=#999999][size=08]Le 07-03-2016 à 10:52:15 [/size][/color]
[b][justify][size=10][color=#333333]L’une des Responsabilités de nos Collectivités Locales est d’assurer la tranquillité et la quiétude des habitants de leur ville, en se Mobilisant contre tout dérapage nuisant allant à l’encontre de la loi, comme Les troubles de Voisinage,Les Nuisances sonores et les comportements anormalement bruyants, pouvant avoir des Répercussions sur la santé des citoyens, sur leur quiétude et, par voie de conséquence sur leur travail.
Or, tous nos élus ne sont malheureusement pas imprégnés de cette fibre citoyenne.[/color][/size][/justify][/b]
[center][color=#3366ff][size=19]***[/size][/color][/center][justify][size=12][color=#000066] C’est le cas des responsables de l’arrondissement urbain de Tanger qui, en dépit d’une levée de boucliers des habitants du quartier résidentiel de Boubana, s’entêtent à autoriser un restaurateur étranger à ouvrir un établissement noctu
e au beau milieu de leurs résidences jusque-là paisibles. Aucune enquête préalable n’aurait été menée et l’avis des habitants n’a pas été recueilli.
Une des premières règles de bon sens aurait été de commencer par se renseigner auprès de la mairie et vérifier si un arrêté municipal règlemente le bruit car, en théorie, il existerait dans toute mairie qui se respecte et qui respecte ses citoyens, un arrêté réglementant, selon la nature du quartier, toute activité pouvant porter préjudice aux habitants.
Ne serait-ce pas le cas de ce quartier qui nous intéresse aujourd’hui comptant des résidences particulières classées dans le plan d’aménagement comme étant de haut standing du type A1, ne permettant aucune intrusion d’un quelconque commerce bruyant et perturbant la quiétude du voisinage, alors que l’on sait que, déjà pour les résidences des types A2 à A5, une dérogation est nécessaire, impliquant une enquête sur le terrain.
Apparemment, nos élus locaux ne se seraient pas encombrés de ces détails, et auraient succombé aux beaux discours de ce soi-disant investisseur étranger qui répond aux noms d’Azoulay ou d’Isaac, et qui aurait jeté son dévolu sur l’un des quartiers les plus tranquilles de Tanger qu’il s’apprête à convertir en un lieu de gastronomie, selon l’enseigne, mais aussi et surtout en un fief pour la beuverie, la débauche, les agressions sonores et les troubles de voisinage, répétitifs, intensifs, durant dans le temps et causant, de jour comme de nuit, un dérangement permanent au voisinage, comme on peut les imaginer aux alentours d’un débit d’alcool doublé d’un fumoir, dont certains comportements bousculent les convictions religieuses des citoyens.
Conce
ant le débit de boissons alcoolisées, une réunion devait se tenir jeudi au siège du centre régional d’investissement (CRI) à Tanger, établissement habilité à statuer sur ce genre d’autorisation. Là encore, une enquête a-t-elle été menée auprès des habitants de la zone conce
ée, les premiers conce
és, avec leurs enfants, par l’ouverture d’un débit de boissons dans leur quartier.
Evidemment, il existe des lois réglementant les relations de voisinage et punissant les délits de trouble de la tranquillité d’autrui.
On parle de tapage à propos des auteurs ou complices de bruits ou tapages injurieux ou troublant la tranquillité d’autrui . Ces faits sont considérés comme tels en cas musique persistante, de cris et éclats de voix, de bruits de machines, d’appareils ménagers, de relents olfactifs (barbecue, ordures, fumée…) ou autres…la liste n’est pas exhaustive aux yeux de la loi. Lorsque ces bruits sont commis la nuit, entre 22h et 7h, on parle de tapage noctu
e.
L'auteur de l'infraction peut être aussi bien un voisin que les propriétaires ou clients d’un restaurant, d'un bar ou d'une boite de nuit, aussi bien que des personnes présentes sur la voie publique.
Dans cette optique, les habitants du quartier Boubana sont décidés à lutter par tous moyens possibles et légitimes pour empêcher l’ouverture d’un tel commerce dans leur quartier.
Ils ont déjà eu recours au caïd de leur annexe administrative et adressé une plainte collective au wali de la région.
En deuxième étape, ils ont déposé une première plainte près le tribunal administratif.
En troisième étape, ils comptent avoir recours à des constats d'huissier, procès-verbaux ; témoignages, pétition ; certificats médicaux de dégradation de santé…Ils comptent également saisir la justice, sachant que les auteurs de trouble de la tranquillité d’autrui sont, selon la loi, passibles de lourdes peines. [/color][/size][/justify]
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aldetange
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