Lors de la rencontre présidée, samedi, par le chef de gouve
ement à Tanger, en présence de membres de l’exécutif, du wali de la région et agents d’autorité, du président du conseil régional, de chefs de services extérieurs, de représentants des collectivités locales et d’un grand nombre de personnalités conce
ées par l’avenir de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima qui était au centre des débats, six heures durant, la parole a été donnée au maire de Tanger, le Pjidiste Mohamed Bachir Abdellaoui, au même titre que d’autres personnalités, lui founissant ainsi l’occasion de développer les problèmes de sa ville en sa qualité de premier responsable communal, d’exprimer ses souhaits et de présenter ses suggestions pour remédier à ces prolèmes.
Cependant, notre ami Abdellaoui a préféré mettre tous ces problèmes au second plan pour dévoiler, ipso facto, à l’assistance, une face qui lui était jusque-là, inconnue : celle de son amour pour les bêtes.
En effet, à peine a-t-il ouvert la bouche devant la nombreuse assistance , qu’il a surpris par une fracassante déclaration, pour le moins inattendue ; une affirmation qui a d’abord engendré un silence dans la salle et, une fois passé le coup de la surprise, les personnes présentes ont donné libre cours, tantôt à des rires moqueurs sous cape, tantôt à des commentaires salés : « Notre ville tire sa fierté « d’abord » du fait de posséder un cimetière dédié aux chiens, unique au Maroc, et pourquoi pas dans le monde !!! » dira le maire Mohamed Bachir Abdellaoui (sic).
Nous pourrions commenter cette saillie, pour le moins inattendue, du premier responsable communal de la ville de Tanger qui s’en est limité là, sinon pour solliciter aussi du département de l’Intérieur de débloquer le budget de sa commune.
Et c’est tout ! Tout le reste ne semble donc pas compter pour notre ami Abdellaoui dont l’étroite visision se limite à un cimetère pour chiens dont il ne connaît apparemment même pas l’histoire.
Le Pjidiste maire de tanger a démontré l’étroitesse de son esprit et de sa culture et encore plus ses carences de gestionnaire d’une ville dont il ne semble pas se soucier outre mesure de l’avenir ni du développement.
Fort heureusement, ses prédecesseurs au micro, en l’occurrence le wali de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Mohamed Yacoubi, et le président du conseil régional, Ilyas El Omari, ont eu la clairvoyance de présenter Tanger et sa région dans leur véritable dimension après leur métamorphose conformément à la vision royale.
Il ne faudrait donc pas trop compter sur un personnage comme Mohamed Bachir Abdellaoui pour transformer la ville de Tanger ni se soucier de son avenir.
Les commentaires pourraient aussi porter sur les capacités modestes de l’individu mais nous préférons nous en abstenir, tellement le sujet est désastreux !!!