Ces touristes attendus viendront-ils ?
Les opérateurs du Tourisme situés dans la zone II, celle des stations balnéaires de Tanger et d’Asilah ne savent toujours pas de quoi sera fait l’été chez eux, puisque les plages sont toujours fermées, au grand désarroi des promoteurs de restaurants et cafés dont les activités dépendent de la réouverture des plages.
Par contre, les opérateurs touristiques marocains en général, et ceux du nord du royaume, en particulier, situés en zone 1, se sont mobilisés pour accueillir des touristes qui se font toujours désirer. Les professionnels du secteur comptaient pourtant sur la période estivale ouverte le 1er juillet courant, pour se refaire une santé.
Selon le site Biladi.net, la saison démarre avec une certaine appréhension. Les professionnels qui comptent mettre le paquet, « surtout que faisant l’objet d’un contrôle et une vigilance en permanence de la police, les plages d’Al Hoceima, M’diq, Fnideq et des autres villes côtières ont pu attirer en cette période de chaleur beaucoup de monde parmi les habitants et ceux des zones avoisinantes ».
Conscients de la situation épidémiologique du pays et de la nécessité d’assurer la sécurité des touristes, les professionnels ont mis en place un dispositif de sécurité et d’hygiène pour la préservation de la santé de leurs clients et leurs personnels.
Citée par le site Biladi.net, Lalla Samira Ktiri El Idrissi, secrétaire générale de l’Association régionale de l’industrie hôtelière (ARIH) de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, plaide pour qu’il leur soit donné l’autorisation de dépasser les 50% de leurs capacités, à cause de la forte demande.
« Nous avons une liste d’attente de clients qui veulent passer leurs vacances d’été au Nord ».
Le taux d’occupation de certains hôtels de Tétouan, d’Al Hoceima ou d’autres villes côtières ne dépasse pas 10%. « Avec tous les préparatifs entrepris pour la reprise de leurs activités, les hôteliers regrettent d’avoir repris leurs activités en raison des grandes dépenses qu’ils sont en train d’effectuer pour maintenir leurs établissements ouverts », déplore un professionnel.