La pro-polisario Leïla Aïchi : «Je n’ai rien contre le Maroc…»
[size=9][color=#999999]Le 22-05-2017 à 11:52:07 [/color][/size]
[justify][size=12][justify] Le nom de la Française d'origine algérienne Leïla Aïchi, qui était candidate aux élections législatives françaises de juin prochain à la 9e circonscription des Français de l’étranger, a été retiré de la liste des candidats, publiée mercredi par le mouvement « La République En Marche » et ce pour son soutien flagrant aux séparatistes du polisario, son militantisme en faveur de la thèse séparatiste et son alignement total sur la position algérienne dans l’affaire montée de toutes pièces du Sahara marocain.
L’annonce de l’investiture de cette candidate contestée avait, en effet, mobilisé plusieurs acteurs politiques et de la société civile pour appeler à lui faire barrage. Au Maroc la section du mouvement « La République en Marche » a annoncé la suspension de sa campagne pour les élections législatives.
Après la grande polémique qui lui avait valu des critiques d’un peu partout, Leïla Aïchi a publié le 16 mai courant un communiqué pour témoigner de sa bonne foi et assurer qu’elle n’avait rien contre le royaume du Maroc. : « Je n’ai jamais eu de paroles déplacées à l’encontre du Maroc, de son peuple et de la personne de son Roi », assure-t-elle, ajoutant « je n’ai jamais questionné l’intégrité territoriale du Maroc, un grands pays à l’histoire et la civilisation plus que millénaires ; je soutiens fermement la recherche d’une solution juste, durable et mutuellement agréée, sous l’égide des Nations Unies» affirme-t-elle, essayant d’atténuer la campagne qui a perturbé sa candidature aux législatives alors même qu’elle s’est déclarée réjouie de rencontrer ses compatriotes résidant au Maroc.
Or, on sait que depuis 2013 la sénatrice Leïla Aïchi n’a cessé de critiquer la politique de la France pour « son alignement avec le Maroc ».
Pourquoi donc ce rétropédalage ? En plus d’avoir été critiquée dans les réseaux sociaux, Aïchi a également été sévèrement tancée par l’ancien ministre et président de l’institut du monde arabe, Jack Lang. Ce qui justifie sans doute la marche arrière et la justification de la sénatrice.
Dans un entretien, Jack Lang a déclaré qu’il ne serait pas « acceptable qu’une personne qui professe des opinions anti-marocaines sur le Sahara soit soutenue par le principal mouvement politique en France ». « Je ne sais pas comment cette candidate a pu être investie. Est-ce une inattention ? C’est incompréhensible » a encore affirmé Lang qui juge « inacceptable que cette personne siège à l’Assemblée nationale au nom du principal mouvement politique alors qu’elle est clairement et diamétralement opposée à la position de la France, qui est affirmée même aux Nations-Unies ».
Jack Lang ne s’est pas arrêté là, il a poursuivi que « ces propos sur le Sahara et le Maroc sont inadmissibles. Il faut que son investiture soit retirée et c’est à nos hauts fonctionnaires responsables de le faire ».
C’est après cette sortie incendiaire de Lang à son encontre que Leïla Aïchi a publié son communiqué et posté des Tweets relatant un entretien téléphonique qu’elle a eu avec l’ancien ministre et président de l’institut du monde arabe, dans le but de tenter de s’expliquer..[/justify][/size][/justify]
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