Sahara Marocain : La Grande Marche
[color=#999999][size=08] Le 21-03-2016 à 10:06:28 [/size][/color]
[b][justify][size=10][color=#333333] Trois Millions de Marocaines et Marocains ont pris part, dimanche [color=#993300]13 mars 2016[/color] à Rabat, à une gigantesque marche populaire, dénonçant les dérapages verbaux du Secrétaire général des Nations-Unies, Ban Ki-moon, sur le Sahara Marocain.
Venus des quatre coins du Royaume pour prendre part à cette manifestation citoyenne et patriotique, les participants ont formé une véritable marée humaine qui a envahi les grandes artères de la capitale.
Scandant des slogans patriotiques, à la gloire et la pérennité du Sahara Marocain, les manifestants, jeunes et moins jeunes, ont protesté contre les déclarations biaisées du secrétaire général des Nations Unies sur le Sahara Marocain.
Dans cet impressionnant élan de patriotisme qui rappelle celui de la Marche Verte, ces millions de Marocains, venus en groupes ou à titre individuel, en train, en voitures ou en autocars, ont répondu massivement à cet appel patriotique pour réaffirmer, de vive voix, le consensus national autour de l'intégrité territoriale du Maroc, entonnant l'hymne national, portant des portraits de SM le Roi Mohammed VI, des banderoles et pancartes pour réitérer le consensus national qui unifie l'ensemble des Marocains autour de l'intégrité territoriale du Royaume. [/color][/size][/justify][/b]
[center][color=#3366ff][size=19]***[/size][/color][/center][justify][size=12][color=#000066] Dimanche 13 mars 2016, une jou
ée qui comptera désormais dans l’histoire du… Sahara Marocain. Ce jour-là, pour ceux qui y étaient habitués comme pour ceux qui n’y étaient pas, jamais la capitale du Maroc n’a connu un avènement de cette dimension. A se demander ce qui a bien pu prendre Ban Ki-moon de caresser les Marocains à rebrousse-poil ?
Tôt le matin, les gens avaient commencé à affluer sans arrêt, vers les quatre lieux de départ de la Marche, venant de Marrakech, d’Oujda, de Tanger, de Taounate, de Guelmim et de Laâyoune, entre l’ensemble des autres contrées marocaines, sans exception aucune. Les trains étaient gratuits et les transports publics aussi, dans une décision d’adhésion à cette Marche populaire nationale.
A 11 heures, des centaines de milliers de personnes étaient rassemblées dans l’ordre et la discipline à Bab Chellah où l’ambiance était bonne enfant, avec des banderoles, des slogans, des chants, des youyous, des prières ou plus simplement des Allahou Akbar. Ainsi, 10% de la population du pays a tenu à manifester son indignation et sa colère contre de régulières remises en cause mal intentionnées de la souveraineté marocaine sur son Sahara, cherchant ainsi à porter atteinte à une unité nationale et une cohésion bien réelles.
Dimanche, la toile aussi était en fête : plusieurs pages ont été créées sur les réseaux sociaux pour accompagner et soutenir la Marche ; des pétitions ont été mises en ligne pour accentuer la pression et montrer l’unanimité nationale autour de cette question faisant l’unanimité des Marocains et leurs nombreux amis à travers le monde.
[center][img]www.lejournaldetanger.com/images/newspost_images/la_grande_marche-620.jpg[/img][/center]
Au Maroc, on considère qu’il aurait appartenu au SG de faire montre de bonne volonté et d’impartialité, en demandant, en exigeant, un recensement des populations vivant dans les camps de Tindouf. Il ne l’a pas fait.
Deux jours plus tard, mardi, une marche populaire a rassemblé 180 000 personnes à Laâyoune, au Sahara marocain, pour protester contre les propos du Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, . Cette manifestation organisée à l’initiative des notables et tribus locaux ainsi que des élus de la région, s’est dirigée vers le siège de la Minurso à Laâyoune.
Comme pour la Marche de Rabat, les manifestants se sont insurgés contre les propos du secrétaire général de l’ONU qui a qualifié « d’occupation » la présence marocaine au Sahara.
Mais, outre l’indignation et la colère, les citoyens de Laâyoune ont insisté sur un aspect parfois négligé dans ce dossier. «Ban Ki-Moon est peut-être tout simplement ignorant de la réalité saharouie; il ne sait pas que l’on vit bien à Laâyoune, que nous sommes Marocains comme des millions d’autres et que nombreux sont qui nous envient.
Ces propos reflètent une réalité du terrain au Sahara où d’importants investissements publics et privés sont réalisés, où la sécurité règne et où la vie se déroule d’une manière tellement normale qu’il en devient presque ridicule de devoir, à chaque fois, le dire et le répéter.
[center][b][color=#ff0000]Les premières décisions marocaines [/color][/b][/center]
Sur hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Salaheddine Mezouar s'est rendu à New York, lundi 14 mars, pour remettre à Ban Ki-moon une lettre « détaillant les protestations officielles du Maroc au sujet de ses déclarations inacceptables et de ses agissements inadmissibles durant sa visite dans la région.
Mezouar a fait part au secrétaire général onusien, de la dénonciation ferme et du rejet total par le peuple marocain et ses forces vives, de ses propos inadmissibles au sujet de la question du Sahara marocain ».
Il a été rappelé, en particulier, à Ban Ki-moon, que le terme «occupation» utilisé pour qualifier la présence du Maroc dans ses provinces du sud, est une ineptie juridique et une erreur politique grave. En effet, aucune résolution du Conseil de sécurité n’a utilisé une telle terminologie. L’emploi de cette référence constitue ainsi une insulte au peuple marocain et à une nation qui a consenti de lourds sacrifices pour recouvrer progressivement son indépendance et défendre son intégrité territoriale.
De même, le recours au référendum évoqué pour résoudre ce différend régional a été balayé par l’histoire et écarté par le Conseil de sécurité. Depuis 2004, le Conseil plaide exclusivement pour la recherche d’une solution politique négociée, sur la base du réalisme et de l’esprit de compromis.
Les tentatives inacceptables de travestir le statut de la zone à l’est du dispositif de défense, ainsi que le traitement sélectif et l’attitude complaisante à l’égard de la situation humanitaire dans les camps de Tindouf ont été également évoqués.
Le ministre marocain a réitéré l'urgence pour le Secrétaire général de ne pas verser dans les tentatives dévoilées et visant à s’attaquer à l’initiative marocaine d’autonomie, qui garde toute sa prééminence dans les résolutions du Conseil de sécurité. Il lui a été demandé de clarifier publiquement ses positions pour restaurer un climat de confiance et de respect mutuel.
Or, au lieu de respecter les engagements exprimés lors de cette réunion, le communiqué publié par le secrétariat général rajoute à l’offense initiale, un nouvel outrage au peuple marocain qui n’avait fait qu’exprimer spontanément son rejet face à tant de dérapages et d’irresponsabilités.
Le Royaume du Maroc s’indigne de voir le Secrétaire général contester le droit légitime et démocratique d’un peuple et de ses forces vives, à exprimer librement ses opinions et ses réactions.
En quoi l’exercice d’un droit individuel et collectif consacré par la Constitution marocaine constituerait-il une offense à la personne du secrétaire général, surtout lorsqu’il s’agit d’une réaction fondée sur des propos et des actes qui touchent profondément chaque citoyen marocain, du nord au sud ?
Comment peut-on , à ce niveau de responsabilité, réduire l’Organisation des Nations-Unies à l’affect personnel du secrétaire général ?
En conséquence et face à cette dérive dangereuse, le gouve
ement du Royaume du Maroc a décidé les mesures immédiates suivantes:
-Une réduction significative, dans les jours qui viennent, d’une grande partie de la composante civile et plus particulièrement le segment politique de la MINURSO;
-L'annulation de la contribution volontaire qu’accorde le Maroc au fonctionnement de la MINURSO;
-L’examen des modalités de retrait des contingents marocains engagés dans les opérations de maintien de la paix.
Le Royaume du Maroc se réserve le droit légitime de recourir à d'autres mesures, qu'il pourrait être amené à prendre, pour défendre, dans le strict respect de la Charte des Nations-Unies, ses intérêts supérieurs, sa souveraineté et son intégrité territoriale ».
[center][b][color=#ff0000]Réaction de Ban Ki-moon [/color][/b][/center]
Salaheddinr Mezouar a eu droit à l’expression de « l’étonnement » et de la « colère » de Ban Ki-moon.[color=#ff0000][/color]
Le Secrétaire général de l’ONU n’aurait pas apprécié la Marche organisée à Rabat. Il s’en serait plaint lors de sa réunion avec le ministre marocain, évoquant un « manque de respect » du Maroc envers sa personne et l’ONU.
Ban Ki-moon aurait ainsi exprimé sa « colère », son « étonnement » et sa « déception » suite à cette Marche tout en prenant note du malentendu provoqué par son utilisation du terme « occupation » au sujet du Sahara Marocain. À l’en croire, ce terme aurait été employé pour décrire sa « réaction personnelle » au sort des réfugiés sahraouis dans les camps de Tindouf. Enfin, il a demandé à Mezouar de « s’assurer que l’ONU soit respectée au Maroc.
Cette mise au point énervée de Ban Ki-moon risque de ne pas trop impressionner les Marocains, très sourcilleux dès lors que l’on touche au Sahara. Le SG n’a pas fait mention, lors de cette rencontre avec Mezouar, du recensement, ni des conditions dans lesquelles vivent les Sahraouis dans leurs camps. Il s’est contenté de réagir aux attaques lancées contre sa personne, mais sans essayer d’en comprendre la raison.
Rendez-vous, donc, fin avril lors de l’examen annuel de la situation de la Minurso, en vue du renouvellement de son mandat pour un an…
En attendant, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a annoncé, le 6 mars à Alger, avoir demandé à son émissaire pour le Sahara de reprendre ses tou
ées dans la région pour tenter de relancer les pourparlers entre Rabat et le front Polisario.
« J’ai demandé à mon envoyé spécial Christopher Ross de reprendre ses tou
ées afin de créer une atmosphère propice à la reprise des pourparlers » dira-t-il, déplorant
le fait que, les parties «n’ont fait aucun progrès réel dans les négociations devant aboutir à une solution juste et acceptable par tous». Il a ajouté que les membres du personnel de la Mission de l’ONU pour le Sahara (Minurso) étaient «prêts à organiser un référendum s’il y a accord entre les parties ». [/color][/size][/justify]
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