Dans ce roman, « La fille de Dar Baroud », Najib Arfaoui, arrive avec doigté à se mettre dans la peau d’une femme pour exprimer ce combat pour la liberté de parole, d’action et de choix. L’auteur essaye de régler des comptes avec l’injustice faite aux femmes, à sa manière, c’est-à-dire, en montrant une histoire singulière. C’est l’histoire d’une jeune femme, traumatisée, blessée dans son identité, qui quitte sa ville natale Tanger, pour se retrouver elle-même au milieu d’un cercle intellectuel parisien. Une suite d’évènements, d’engagements, d’expériences, sur fond de rupture et d’amour.
« La fille de Dar Baroud », c’est l’histoire de toutes les femmes qui ont eu à connaitre cette injustice et qui ont eu conscience de la nécessité, de la révolte et ensuite du travail pour l’égalité.
Petit extrait « Karima, je suis intimement persuadé que l’être humain est le seul animal qui doit penser sa vie. Dans cette responsabilité essentielle réside la véritable universalité. Quels que soient le sexe ou l’ethnie, le lieu et le temps, cette nécessité vitale pousse l’humanité à chercher le chemin qui conduit au but commun : le bonheur d’exister, malgré les limites inévitables auxquelles se heurtent nos désirs, malgré les malheurs et la mort. »
Ce livre ouvre un dialogue riche, oui, il y aurait beaucoup à dire devant une tasse de thé à la menthe, partagée entre amis, sur une terrasse de café face à la mer….
Résumé :« Quelque chose de tout nouveau s’est produit dans notre existence. Partout, dans nos pensées inquiètes, s’intercalent des rêves colorés arrivant de ce nouveau monde qui nous tend les bras, un monde de liberté, une liberté qui nous fait encore peur, mais que nous chérissons déjà. » – Pendant les années Mitterrand, entre Tanger et Paris, itinéraire d’une jeune femme marocaine qui, d’expérience en expérience, se découvre elle-même, s’engage dans des luttes pour la cause des femmes et l’égalité des sexes, vit les séparations et l’amour, traverse les étapes qui la mèneront du féminisme à l’humanisme.
Bonne Lecture !