La commémoration du 8 mars de cette année prend une connotation particulière au niveau universel, eu égard à l’action de la « Femme en Blanc », médecin, infirmière, aide-soignante, laborantine, agent de service, dans sa lutte continue et acharnée contre la pandémie du Covid 19, aux côtés de son confrère.
Ces millions de soignantes en blouse blanche qui sont les premières exposées au virus, et qui se battent chaque jour pour sauver des vies à travers le monde, méritent en effet, notre admiration, notre respect, notre reconnaissance et notre gratitude. Jeunes ou moins jeunes, absorbées par leur noble tâche, dessouchées de leur famille, séparées de leurs enfants, oublient parfois leur repos et leur repas.
Tard dans la soirée, cette blouse blanche essoufflée retrouve enfin un repos relatif, entre deux longues journées compliquées. Devant son miroir, elle masque les cernes de ses yeux gonflés d’adrénaline après douze heures passées au chevet de ses malades durement touchés par le virus du Covd 19. La santé des patients se dégrade très vite. Face aux décès, il est difficile pour ces femmes de contenir leurs larmes. Fort heureusement, il y a aussi des sourires car certains patients s’en sortent avec la Grâce de Dieu et leurs efforts parfois surhumains.
Nous saluons en silence leur courage et leur force de professionnelles de Santé, les applaudissons discrètement, elles dont nous ne connaîtrons jamais les noms mais dont nous retiendrons cet engagement humain envers des personnes souffrantes et démunies qu’elles s’efforcent de maintenir en bonne santé et pour certains, en vie.
Partout dans le monde, des millions de blouses blanches sont au front pour lutter contre l’épidémie du coronavirus, qui a déjà fait des millions de morts.
Le 8 mars est l’occasion d’exprimer nos sincères remerciements à cette frange féminine de Colombes blanches qui représentent un espoir de vie et de continuité pour l’humanité.
Un moment important pour nous, et pour elles, en cette période surréaliste où l’altruisme nous permet d’identifier nos héros : ce sont ces soignantes mobilisées depuis le début de la crise sanitaire, tout comme leurs confrères-hommes, faisant corps, collectivement.
De la même manière, nous applaudissons ces ambassadeurs de la Santé à l’échelle d’une discussion, d’une rue, d’une ville, d’un pays, voire du monde !
A toutes ces colombes Blanches, nous, au Journal de Tanger, leur exprimons nos sincères félicitations pour leur infatigable engagement envers l’humanité et leur exprimons nos sincères vœux pour la poursuite de leur noble mission.