Investisseuse espagnole VS promoteur immobilier / Insultes et intimidation (2)
[color=#999999][size=08]Le 11-04-2016 à 13:05:53 [/size][/color]
[justify][size=12][justify] Rappelons d’abord les faits tels que rapportés dans l’acte 1 publié dans notre précédente édition : « La citoyenne espagnole Maria Carmen Millan , originaire de Marbella, a investi dans un complexe résidentiel et touristique du nom de « Atlantic Magna » dans la zone d’Achekar à Tanger. C’était en 2005 et non pas en 2010 comme annoncé précédemment.
Ensuite, elle avait été contrainte de faire démolir deux blocs de son ensemble immobilier, ce qui a occasionné un gros trou dans sa trésorerie puisque les résidences démolies étaient déjà vendues, ce qui l’a obligée à rembourser les acquéreurs.
Devant cette situation financière difficile, l’investisseuse espagnole affirme avoir été conseillée par un responsable, à l’époque, de l’agence urbaine de Tanger , de s’adresser à un promoteur immobilier connu à Tanger, en l’occurrence , M. Khalid Abdallas qui s’était porté au secours de l’ investisseuse espagnole en consentant de lui prêter, contre un dépôt de chèques de garantie, la somme de 6 millions de dirhams, remboursable au bout de quelques mois, avec, à la clé, un million de dirhams supplémentaire, à titre d’intérêt. Ainsi soit-il : l’intéressée a reçu la somme demandée contre des chèques de garantie émanant de la société « Occibelia » constituée par M. Norbeto Garcia Abos et Madame Carmen Millan Chaparro, associés.
Malheureusement, vu l’ampleur de sa gêne financière, Madame Maria Carmen Millan n’est pas parvenue à honorer ses engagements à l’échéance convenue avec son créancier.
Sans problème ! dira M. Abdallas qui, cette fois, a exigé de sa « cliente » de lui produire une garantie notariale écrite de remboursement de dette qui remplacerait les chèques mis en dépôt. C’est ce qu’elle a fait, après avoir consulté son notaire en Espagne qui lui a délivré l’engagement exigé.
Mais, affirme Mme Maria Carmen Millan Chaparro, son créancier M. Khalil Abdallas, au lieu de lui retou
er les chèques de garantie comme convenu verbalement, il les a déposés au tribunal, entamant ainsi une procédure d’impayés.
En outre, raconte-t-elle, il a introduit un autre recours en justice au sujet de la garantie notariale.
« Aujourd’hui, je me trouve poursuive par M. Abdallas pour une dette cumulée de 30 millions de dirhams, pour un principal de 6 millions de dirhams seulement, sachant que la somme de 1 million de dirham lui a été déjà remboursée par chèque BMC 652320 du 18 mars 2011 ».
Voilà donc pour ce qui est des faits textuellement rapportés par Mme Maria Carmen Millan Chaparro.
L’affaire étant introduite en justice et la presse n’ayant qu’un rôle secondaire d’information de l’opinion publique sur ce dossier, notre jou
al a tenté de concilier entre les deux parties.
Par souci d’équité, notre rédaction qui a reçu la visite de M. Khalid Abdallas, lui a offert la possibilité d’éclairer l’opinion publique à travers un droit de réponse, lui signifiant qu’il s’agissait d’un droit qui lui était acquis.
Mais M. Abdallas qui a volontairement répondu à notre invitation, sans consentir à fou
ir un droit de réponse par voie de presse, s’est contenté de nous produire deux documents :
[color=#993300]1-[/color] une copie de reconnaissance de dette de la somme de 700.000,00 euros, établie à son profit par un cabinet notarial de Marbella, en Espagne, au nom de M. Norbeto Garcia Abos et Madame Carmen Millan Chaparro, solidaires.
Le document fixe le délai de remboursement de cette dette à 90 jours à compter du 12 avril 2010, et un intérêt annuel de 10% en cas de retard de ce remboursement.
[color=#993300]2- [/color]Une copie de la demande émanant d’un avocat du barreau de Tanger, représentant M. Norbeto Garcia Abos et Madame Carmen Millan Chaparro, sollicitant du tribunal de Tanger de se déclarer incompétent dans le dossier de plainte déposé par M. Khalid Abdallas contre ses deux clients espagnols, pour non remboursement de la dette reconnue par acte notarial, en considération, entre autres, écrit l’avocat, du fait que la reconnaissance de dette est établie par un cabinet notarial situé en dehors de la juridiction marocaine. La défense sollicite en outre l’avis de l’Office des Changes marocain sur cette transaction financière.
Alors qu’ on croyait s’acheminer vers une conciliation probable entre les deux parties, l’affaire s’est compliquée davantage, lorsque Madame Carmen Millan Chaparro s’est présentée à notre rédaction pour nous faire part d’une plainte qu’elle venait de déposer auprès des services de police à Tanger, au sujet de messages d’intimidation qu’elle venait de recevoir sur son téléphone portable. « De virulentes insultes à mon égard » a-t-elle dit.
Il se confirme donc que cette affaire apparemment ténébreuse n’a pas fini de nous révéler des surprises.
A suivre . [/justify][/size][/justify]
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aldetanger.com/news.php?extend.1269.1]ACT :1[/link][/color][/size] [right][size=8][color=#999999]Photo :DR[/color][/size] [/right]
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ews.com]Le Jou
al De Tanger[/link][/color][/b][/size][/center]