Depuis toujours, les périodes de sécheresse ont été à l’origine d’un exode rural plus ou moins massif.
Cette année, à cause du déficit hydrique que connaît la province de Chefchaouen, marqué par l’assèchement des oueds et des sources d’eau, on a relevé le déplacement de plusieurs familles rurales vers la ville de Tanger.
Ce phénomène qui a démarré au début du mois d’août pour se poursuivre jusqu’à début septembre courant, a été révélé par les inscriptions dans des écoles de Tanger, de nouveaux élèves en provenance de Chefchaouen.
La ville de Tétouan connaitrait apparemment le même phénomène, quoique d’une moindre acuité.