Des données publiées par l’Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (OMPIC) ont confirmé que la ville de Tanger est en tête des villes de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima en matière de création d’entreprises au cours de l’année 2024, avec plus de 10 000 nouvelles entreprises enregistrées, reflétant le dynamisme économique constaté par la ville.
Selon la même source, le nombre total d’entreprises créées au niveau de la région au cours de l’année écoulée a atteint 13.876 entreprises, dont la ville de Tanger représentait la plus grande part avec 10.016 entreprises, ce qui renforce sa position de centre économique majeur dans le nord du Royaume.
Le reste des villes de la région a enregistré des pourcentages variables de création d’entreprise, comme Tétouan qui est arrivé en deuxième position avec 1 922 sociétés, suivi de Larache avec 524 sociétés, puis Al Hoceima avec 457 sociétés, et Ksar El-Kébir avec 438 sociétés, tandis que le nombre de nouvelles sociétés à Chefchaouen a atteint 215 contrats, Ouazzane 139 sociétés et Asilah 110 sociétés, tandis que la ville de Targuist a enregistré le plus faible nombre de sociétés avec la création de seulement 55 unités.
En ce qui concerne la répartition des entreprises par secteurs, le secteur du commerce a dominé l’activité économique avec une part de 42,22 % du total des entreprises crées, suivi du secteur des services qui a représenté 17,53 %, puis du secteur de la construction et des activités immobilières avec 14,80 %.
Le secteur des transports a enregistré 8,57 %, le secteur industriel 7,38 %, le secteur de l’hôtellerie et de la restauration n’a pas dépassé 5,15 %, tandis que le secteur des technologies de l’information et de la communication a enregistré 2,11 %, suivi du secteur des activités financières de 1,62 % et le secteur de l’agriculture et de la pêche a représenté le pourcentage le plus faible de 0,61 %.
Cette répartition reflète le dynamisme économique de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, où le commerce reste le secteur le plus attractif pour les entrepreneurs, tandis que les pourcentages enregistrés dans les autres secteurs reflètent la nature de l’économie locale, qui repose sur les services et le commerce plus que sur les autres secteurs productifs.