L’effondrement partiel de la digue séparant Ceuta du village marocain de Belyounech soulève de vives préoccupations en matière de sécurité et de contrôle des flux migratoires comme annonce dans le Journal EL FARO de Ceuta aujourd’hui 26 mars . Cette structure, qui constituait une barrière naturelle contre les tentatives de traversée clandestine, s’est affaissée, laissant une ouverture qui pourrait être exploitée par des migrants cherchant à rejoindre l’enclave espagnole.
Face à ce risque, les autorités marocaines et espagnoles ont intensifié leur surveillance dans la zone, craignant un afflux massif de personnes prêtes à profiter de cette faille pour franchir la frontière illégalement. Des renforts ont été déployés pour évaluer l’ampleur des dégâts et envisager des solutions rapides afin de colmater la brèche et éviter une crise migratoire.
Cet incident met en évidence les défis sécuritaires et humanitaires auxquels sont confrontés les deux pays dans la gestion des flux migratoires, particulièrement dans une région où la pression migratoire reste élevée. Il soulève également des interrogations sur la résistance des infrastructures frontalières et la nécessité d’une coopération plus étroite entre les autorités des deux rives pour prévenir de nouvelles tentatives de passage irrégulier.