Le commerce électronique, également appelé « E-commerce », est une forme de communication et de commerce largement adoptée par les commerçants et artisans marocains. Ils s’appuient de plus en plus sur ce commerce électronique qui représente un avantage pour les PME disposant de petits locaux commerciaux pour vendre ou distribuer leurs produits au sein de leurs réseaux de distribution, aussi la possibilité de disposer de Nom de marque déposé pour protéger les créateurs et leurs produits.
Même un magasin situé dans une zone stratégiquement fréquentée peut ne pas être visible et accessible à une foule potentielle de consommateurs, comme l’est via un site Web de commerce électronique. Les commerces traditionnels ne sont ouverts que quelques heures dans la journée, tandis que le commerce électronique marche 24/24, 7j/7 365 jours, à coup très bas ou gratuit même. Ce qui laisse économiser beaucoup de frais en investissant dans une entreprise en ligne ou virtuelle, n’ayant pas d’obligation de prendre des ressources physiques et garantit un coup de revient plus généreux.
Le fait de diminuer les frais d’investissement tout en augmentant le nombre de leads signifie une augmentation des marges bénéficiaires. En plus, avec la proposition des produits en ligne, augmente aussi la visibilité et l’attraction de milliers de visiteurs à la fois sans avoir à se soucier de leur gestion.
La possibilité d’acheter et de vendre localement ou à l’international, à tout moment, permet de cibler un plus large éventail de clients potentiels. Autant que possible. Or, pour le Maroc, l’exploitation à l’international reste un peu restreinte en terme de frais de dédouanement des produits et aussi en terme de mode de paiement. À part quelques obstacles qui bloquent quand il s’agit parfois de produits prohibitifs ou parfois des frais de port, s’imposent indéniablement et bloquent beaucoup de clients qui, parfois même, renoncent aux commandes. Cela reste des cas particuliers pour certains produits non adaptés, et particulièrement vrai si le produit n’est pas adapté à la vente en ligne ou aux normes de commercialisation du pays de destination.
Sinon L’avenir du E-commerce au Maroc ou à l’échelle nationale regorge d’opportunités et de potentiel. Une stratégie alliant innovation et compréhension des besoins des consommateurs marocains est importante pour les entreprises qui souhaitent se développer dans ce secteur. Le cas de Jumia, qui reste le pionnier du e-commerce au Maroc
La part du commerce électronique sur le marché mondial de la vente au détail augmente depuis au moins cinq ans et devrait se poursuivre. Selon une enquête « Stay Secure » de Visa, une tendance alarmante se dessine chez les consommateurs marocains.
Alors que 57 % pensent pouvoir détecter les menaces en ligne, la majorité, 92 %, peut ignorer les signes évidents de fraude. À cela s’ajoute le fait que 33 % d’entre eux ont déjà été victimes de cyberharcèlement. Ces statistiques sont préoccupantes.
En fait, la plupart des personnes interrogées sont non seulement confiantes, mais également satisfaites. Moins de 50 % des personnes vérifient activement les transactions en ligne, ce qui met leurs informations personnelles en danger. Hanae Ben Dries, directrice générale de HPS Switch, a souligné l’importance de cet enjeu en 2023 : « Nous essayons de renforcer la sécurité des paiements électroniques ».
Cela met en évidence la ruse et l’adaptabilité des cybercriminels, qui saisissent toutes les opportunités, même les tragédies naturelles, pour cibler leurs victimes. En fait, les fraudeurs peuvent utiliser le thème du « tremblement de terre » dans leurs campagnes de phishing pour inciter leurs victimes à télécharger des fichiers spécialement conçus ou à consulter des liens malveillants sur les réseaux sociaux.
La prudence reste bonne action.
Mouna.N