Commune urbaine de Tanger : Des sit-in annoncés en protestation contre l’augmentation arbitraire des taxes communales
[color=#999999][size=09] Le 26-12-2016 à 12:37:54 [/size][/color]
[b][justify][size=12][color=#000000]La mise en application de la récente décision de la commune urbaine de Tanger d’augmenter les taxes dues par le contribuable, est toujours en gestation et l’on s’attend à un communiqué final à ce sujet, du maire Mohamed Bachir Abdellaoui qui n’a pas réagi, jusqu’à présent, à la campagne médiatique dénonçant ces augmentations arbitraires qui touchent directement le pouvoir d’achat du citoyen..[/color][/size][/justify][/b]
[justify][size=12][color=#000066]Rappelons que cette solution de facilité que compte adopter la commune urbaine conce
e toutes les taxes communales, à savoir : la taxe d’édilité; la taxe sur les panneaux publicitaires des établissements commerciaux, la taxe sur les terrains non bâtis ; la taxe sur les boissons non alcoolisées servies dans les restaurants et les cafés ; la taxe sur le permis de construire et la taxe sur le permis d’habiter, entre autres,
La décision de la mairie, jugée inopportune et impopulaire, a déjà provoqué une vague de protestations au sein de la société civile et dans les milieux d’affaires à l’instar de l’Union des promoteurs immobiliers de Tanger (UPIT) dont le président a dénoncé les retombées négatives de ces augmentations sur le secteur, sachant que le régime actuel de la taxation sur les terrains non bâtis accentue la pression sur les promoteurs immobiliers, plongés dans un cycle baissier de l'activité.
A noter que la taxe sur les terrains urbains non bâtis représente 35% des recettes des taxes gérées directement par les communes, suivie de la taxe sur les opérations de construction avec 31%. Les autres taxes contribuent aux recettes globales de cette catégorie à hauteur de 9% (lotissements), de 8,6% (séjour), de 6,8% (boissons), de 6,1%(carrières), de 3,8% (eaux) et de 1% (transport).
Mais ces premières réactions ne semblent pas dissuader le maire Péjidiste Mohamed Bachir Abdellaoui et les membres de son bureau qui multiplient les réunions pour fignoler les détails de la mise en application de le leur décision, ne se triturant pas trop les méninges pour sortir de la crise financière dans laquelle se débat leur commune.
Répétons-le, pour eux, la solution est vite trouvée. Elle est facile, rapide et directe, à l’image de celle adoptée à grande échelle par le leader de leur parti et chef de gouve
ement sortant et désigné : « c’est le contribuable qui paiera ! ».
Ainsi donc, nos gouve
ants locaux qui ne se soucient nullement de l’avis de la population, seraient sur le point d’annoncer leur cadeau du nouvel an au contribuable tangérois.
Cependant, plusieurs réactions sont ressenties au sein de la société civile qui ne compte pas rester inactive devant l’arbitraire que compte leur imposer Abdellaoui et ses hommes.
En effet, plusieurs sit in seraient annoncés pour les jours qui viennent devant la mairie et devant la wilaya, pour dénoncer ces mesures propres à la ville de Tanger.
Quels seraient donc les arguments du Conseil communal de la ville ? Une situation financière désastreuse qui pourrait amener la mairie à ne pas honorer ses engagements financiers et ne plus assurer la continuité des services publics comme la propreté ou l’éclairage par exemple.
Mais, répétons-le, n’y avait-il que la solution de facilité de ponctionner la bourse du citoyen ?
D’ailleurs, l’idée n’est pas nouvelle puisque, déjà au lendemain de son élection à la tête du conseil de la ville, Mohamed Bachir Abdellaoui avait aussitôt rabattu la carte des taxes communales.
Rappelons que lors de sa première sortie médiatique, il avait annoncé que l'amélioration des ressources financières de la ville faisaient désormais partie des priorités du nouveau bureau communal : « Chaque entreprise, commerce et société qui produit un service est obligé de payer ses impôts », avait-il affirmé, insistant sur une gestion administrative et financière saines de la mairie.
D’accord, mais de là à pénaliser l’ensemble des citoyens en décidant d’une augmentation généralisée des taxes communales, il y a une marge.
Dès lors, reposons la même question : pourquoi la mairie n’a-t-elle pas posé le problème au département de tutelle en sollicitant une rallonge budgétaire exceptionnelle de la part du ministère de l’Intérieur pour permettre à la mairie de surmonter ses difficultés financières ?
Cela pourrait sans doute épargner au contribuable de payer, encore une fois, pour des erreurs de gestion des affaires publiques…dont il n’est pas responsable ![/color][/size][/justify]
[right][size=9][color=#666666] Ph : DR [/color][/size][/right]
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aldetange
ews.com]Le Jou
al De Tanger[/link][/color][/b][/size][/center]