Crise économique en Algérie ..!!
[size=9][color=#999999]Le 15-07-2016 à 12:56:22 [/color][/size]
[justify][size=12][justify] Pour résoudre la crise que vit le pays depuis la chute subite du prix du pétrole, le gouve
ement algérien a décidé d’adopter un nouveau modèle de croissance économique entériné en conseil des ministres et qui consiste en un mot d’ordre : couvrir par la fiscalité ordinaire ce qui n’est plus couvert par la fiscalité des hydrocarbures. Ce plan, très algérien, vise à couvrir les dépenses de fonctionnement du gouve
ement et les dépenses incompressibles d’équipements. Ainsi, ce sont les entreprises directement et les citoyens indirectement qui devront passer à la caisse.
Le problème est que le déficit du trésor public algérien devrait atteindre les 30 milliards de dollars cette année. C’est une somme colossale dans une économie gangrénée par l’informel, pour des raisons de maintien de la paix sociale évidentes.
Les rares entreprises évoluant dans la légalité se sont engagées à contribuer à hauteur de 2,18 milliards de dollars, ce qui est de très loin insuffisant pour atteindre les 30 milliards de dollars.
La seule solution qui restait entre les mains du gouve
ement, était donc de mobiliser les acteurs de l’informel. Pour ce faire, le gouve
ement a d’abord proposé une amnistie fiscale, mais ce fut un échec cuisant. Ensuite, il a proposé de recouvrir les fonds non déclarés à travers un emprunt obligataire, avec 5% de rémunération. Cette solution n’a permis de lever que 4,21 milliards de dollars ; pire, elle n’a attiré que des fonds déjà bancarisés et déclarés. Autant parler d’une catastrophe. Non seulement le gouve
ement algérien est loin de couvrir ses dépenses (30 milliards de dollars), mais il subit de plein fouet les effets du manque de crédibilité des institutions gouve
ementales auprès des acteurs économiques.
La seule solution qui reste entre les mains du gouve
ement est de demander une ligne de crédit auprès d’institutions telles que le FMI où la Banque Mondiale. Solution dont les différents gouve
ements algériens se sont gargarisés de n’avoir jamais eu besoin de recourir. Pourtant, elle risque de ne pas être simple, car le gouve
ement devra emprunter une somme de l’ordre de 20 milliards de dollars. Mais surtout, de subir par la suite les effets de l’endettement et la perte du contrôle de ses institutions.[/justify][/size][/justify][right][size=9][color=#999999]Photo : DR [/color][/size][/right]
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