Parmi les points faibles de l’état d’urgence
On se réjouit du fait que des dispositions judicieuses soient mises en place par les autorités compétentes, dans le souci de freiner l’évolution de la pandémie du Coronavirus et de préserver la santé et la vie des citoyens.
Malheureusement, pour une minorité de gens, cela s’arrête au niveau des théories.
En effet, certaines personnes boudent volontairement, mais surtout inconsciemment, les instructions de protection imposées par les services sanitaires.
Ainsi, on peut rencontrer un individu circuler impunément sans masque, un autre frôler de près d’autres personnes, voire des jeunes former des groupes compacts, discutant et gesticulant dans tous les sens, n’importe comment et n’importe.
On a même remarqué deux, voire trois personnes rouler à dos de moto, sans casque, ni masque.
D’autre part, dans les bus, par exemple, rarement désinfectés, on n’observe nullement la distance sécuritaire imposée entre les passagers dont certains ne portent pas, non plus, un masque.
Le conducteur de l’autobus ne semble accorder aucune importance à cette anarchie dont il pourrait être la première victime.
Idem pour les taxis.
Quelles seraient les causes de ce désordre incontrôlé ?
C’est que la tâche est très complexe et que les forces de l’ordre qui font plus que leur possible, sont appelées à opérer sur des zones très étendues. Les agents de sécurité sont appelés à tout contrôler et partout.
Seulement, certains citoyens indisciplinés ne leur facilitent pas la tâche. En dehors du centre-ville, ces gens qui troublent l’ordre public sont nombreux, notamment dans les quartiers périphériques.
En dépit des consignes données, des fermes recommandations des autorités sanitaires, et malgré les séances de sensibilisation ininterrompues sur les chaînes de télévision, ces perturbateurs, la plupart ignorants, ne sont pas prêts à prendre conscience des dangers de la pandémie et de l’importance de la prévention recommandée.
Cela fait partie d’une mentalité installée, d’un bas niveau et d’une inconscience manifeste.
Et c’est ce qui est à l’origine du triste classement de notre ville à la tête de la deuxième zone la plus touchée par le coronavirus, tel que ressorti du conseil du gouvernement de mardi dernier.
On n’y pourra rien !