[b][color=#990000]le jou
al de tanger [/color][/b]
[b][color=#666666]Sur la base d'informations précises, le bureau central d'investigation judiciaire (BCIJ) relevant de la Direction générale de la surveillance du territoire national, a procédé, en début de semaine, à l'arrestation de 14 suspects à Tanger et Casablanca, âgés de 25 à 53 ans, soupçonnés d'appartenance à un réseau terroriste et dont certains membres ont des antécédents judiciaires relevant du droit commun, alors que d’autres avaient déjà été incarcérés dans le cadre d'affaires de terrorisme. Certains parmi eux s'activent aussi dans le trafic de drogue. Le frère de l'un des mis en cause est un combattant dans les rangs de l'organisation terroriste Daesh en Syrie.
Le réseau en question est également impliqué dans des opérations d'enlèvements et de demandes de rançon avec usage d'armes blanches, bombes lacrymogènes et cocktails molotov.[/color][/b]
[b][color=#000033]Cette cellule exécutait ses opérations notamment dans le cadre de règlements de comptes avec d'autres réseaux criminels qui s'appuient sur la doctrine de « légitimation » propre aux extrémistes religieux, ou conformément à ce qu’on appelle dans le jargon des adeptes de la pensée extrémiste, le principe de « al istihlal» et «faya’â».
Après l’interpellation, lundi 17 septembre, de 11 individus à Casablanca et un autre à Tanger, deux autres membres de la cellule ont été arrêtés dans la matinée de mercredi, l’un au quartier de Mesnana et l’autre à Haoumat Chouk à Tanger qui avaient en leur possession de gros sabres du type Samouraï, des lots de drogue et de grosses sommes d’argent.
L’arrestation de ce de
ier répondant aux initiales de « S.S » a été accueillie avec enthousiasme par les habitants du quartier qui ont salué l’action de la police par des youyous et des vivats envers la Personne du Roi Mohammed VI.
D’autre part, les perquisitions menées dans la maison habitée par le membre du groupe arrêté lundi à hay Mabrouka, dans la commune de Bénimakada à Tanger, ont abouti à la saisie d'armes et de matériel tels que des masques, cagoules, gilets pare-balles, armes blanches, machettes, balances électriques, fausses plaques d'immatriculation, matériel informatique, voitures et drogues dures, matériel électronique, CD, téléphones portables, littérature d’organisations terroristes, reçus de virements et faux documents d’identité, outre le butin de plusieurs opérations criminelles.
D’autre part, cette affaire aurait un rapport avec le drame survenu jeudi 13septembre courant à la place Mozart à Tanger, où un homme est décédé après avoir chuté de la fenêtre d’un appartement situé au 7ème étage d’un immeuble où il habitait (lire en page 7).
Cette tragédie n’aurait pas encore révélé ses secrets et l’on continue à s’interroger si l’homme eu question s’est lui-même jeté de sa fenêtre, ce qui laisserait supposer un suicide, ou aurait-il été poussé, ce qui conduirait vers la thèse de l’homicide.
Pour le moment, on soupçonne que l’individu en question, un supposé trafiquant de drogue, était en rapport avec les membres du réseau démantelé dont on aurait relevé un passage dans son appartement.
Les 12 suspects ont été placés en garde à vue pour les besoins de l'enquête et l’instruction du dossier destiné au parquet général en charge des affaires liées au terrorisme.
Ce coup de filet intervient à peine quelques jours après celui de Tétouan et Agadir ayant donné lieu au démantèlement d’une cellule terroriste affiliée à “Daech” et composée de trois personnes âgées entre 25 et 26 ans.
Ces opérations confirment la poursuite des menaces terroristes sur fond de détermination des tenants de la pensée extrémise de Daech à commettre des actes terroristes dans les différentes régions du monde en exécution de l’agenda de cette organisation.[/color][/b]