S’exprimant en arabe, une langue qu’il affectionne et qu’il maîtrise, le Consul général partant de France à Tanger, Thierry VALLAT, a prononcé une émouvante allocution d’adieu adressée aux Marocains et rendant particulièrement un hommage poétique à la population tangéroise et à la ville de Tanger.
A l’entendre, on comprendra que malgré le peu de temps qu’il y a passé parmi nous, le Consul général garde une grande attache de Tanger, une cité qu’il qualifie de fantastique, accueillante et ensorcelante.
« Une ville d’amour, de cohabitation, de respect et de pardon qui m’a appris tant de choses durant trois années de cohabitation. Elle m’a offert sa langue ; m’a présenté sa Mer, son Océan, ses plages, sa Montagne, ses artères, ses demeures, ses habitants et leur légendaire hospitalité. Je ne trouverai jamais les mots suffisants pour leur exprimer ma gratitude et mes remerciements », dira Thierry Vallat, concluant : « Tanger, tu resteras ancrée dans ma mémoire ; Je ne t’oublierai jamais ! ».
M. Thierry Mallat qui a déjà pris congé de la ville de Tanger, devrait être remplacé par la nouveau Consul général de Franc à Tanger, Denis François.
C’est le 1er septembre 2017 que le diplomate Thierry Vallat avait pris officiellement ses fonctions de Consul Général de France à Tanger, en remplacement de Mme Muriel Soret qui nous avait quittés pour un poste similaire à Libreville, au Gabon.
C’était le premier poste de Consul général à l’étranger qu’a occupé Thierry Vallat à Tanger. Auparavant, il était sous-directeur de la Communication au ministère des Affaires étrangères et du Développement international.
Aujourd’hui arrivé en fin de mission, le consul général de France à Tanger nous a quittés comme il est venu, dans le silence et la discrétion.
Ce jeune consul aura su, durant son séjour de trois années dans notre ville, faire preuve de nombreuses qualités, parmi lesquelles la sincérité et la patience.
Féru des réseaux sociaux, à plusieurs occasions, il a montré son intérêt pour la langue arabe classique et la darija (arabe dialectal) : « choukran (merci)… mine fadlik (s’il vous plaît», aimait-il répéter à ses nombreux interlocuteurs en signe de courtoisie.
La discrétion de ce jeune consul et sa passion pour les réseaux sociaux ne nous auront pas permis de le connaitre davantage, mais, malgré tout on peut dire dans l’ensemble que son passage à Tanger ne fut pas très remarquable. C’est la petite conclusion que peut faire un journaliste qui a pu le côtoyer de temps à autre.
Maintenant qu’il est appelé à servir la diplomatie française sous d’autres cieux, nous lui souhaitons pleine réussite dans ses nouvelles attributions.
A.BAKHAT