Le tribunal de la région de Souk el-Arbaa el-Gharb a déclaré que l’affaire sort de ses compétences et a renvoyé l’affaire du gang d’extorsion sexuelle du trafic de la DLALLHA, au service des affaires criminelles de l’instance de Kénitra.
Le tribunal de première instance de Souk al-Arbaa el-Gharb a jugé, en audience publique du 10 juin 2024, qu’il manquait de compétence spécifique et a renvoyé le dossier à ceux qui ont le droit de l’examiner. Tout en maintenant la situation de détention telle qu’elle est et en réservant la décision sur ce qui s’est passé jusqu’à ce que le fond soit tranché.
Il s’agit du dossier dans lequel le procureur du Roi a poursuivi cinq prévenus pour les chefs d’accusation suivants :
L’accusé A.M.
– Diffusion, enregistrement et diffusion d’une composition composée de paroles et d’images d’une personne sans son consentement, dans l’intention de porter atteinte à la vie privée des personnes ou de les diffamer.
– Diffuser et distribuer intentionnellement une composition composée d’images d’une personne sans son consentement, la diffuser et la distribuer dans l’intention de porter atteinte à sa vie privée et de la diffamer.
– La corruption
– Amener quelqu’un à la prostitution
– Harcèlement sexuel
L’accusé A.A.
– Diffuser et distribuer intentionnellement une composition composée d’images d’une personne sans son consentement, la diffuser et la distribuer dans l’intention de porter atteinte à sa vie privée et de la diffamer.
– la corruption
– Amener quelqu’un à la prostitution
– Incitation à la corruption
– harcèlement sexuel
L’accusé A. UN
– Diffuser et distribuer intentionnellement une composition composée d’images d’une personne sans son consentement, la diffuser et la distribuer dans l’intention de porter atteinte à sa vie privée et de la diffamer.
– La corruption
– Amener quelqu’un à la prostitution
– Incitation à la corruption
– Harcèlement sexuel
L’accusé A. C
– Participer à l’obtention de sommes d’argent en menaçant de révéler des faits honteux
L’accusé A. F
– Participer à l’obtention de sommes d’argent en menaçant de révéler des faits honteux.
Le Centre marocain de protection contre l’extorsion électronique et la violence numérique a suivi les premiers développements de ce dossier, quand une femme a déposé une plainte auprès de l’association de soutien contre le propriétaire d’un compte Facebook sous le nom de « Saad Diwan », et dont le gestionnaire prétendait être un investisseur dans la région de Dlallha, à la périphérie de Moulay Bousselham, dans la province de Kénitra … Tous ceux contactés à l’instar de la plainte, disaient qu’il voulait se marier ou qu’il les attirait avec des promesses d’emploi.
Le procureur du roi auprès du tribunal de première instance de Souk Arbaa Al-Gharb a immédiatement interagi avec le pétitionnaire du Centre marocain, qui a jugé qu’il existait un gang qui pratiquait le chantage sexuel et l’incitation à la corruption, et la prostitution. L’un des membres du gang ayant invité certaines victimes à lui rendre visite dans son domaine agricole. Ce même lieu qui fut un lieu de rencontre ou le gang attirait ses victimes passer un moment romantique parmi les domaines qu’il possède. La Gendarmerie Royale dans la ville de Souk Arbaa. Al-Gharb et des membres du centre judiciaire, et après avoir entendu le plaignant dans son rapport officiel et pris contact avec le ministère public compétent, une embuscade complexe a été tendue, qui a abouti à l’arrestation de cinq accusés de diffusion de vidéos et d’images et autres, outils de chantage, d’incitation à la corruption, incitation à la prostitution, d’harcèlement sexuel et autres actes liées à la participation au crime, comme la participation à la collecte de sommes d’argent en échange de la non-publication des photos et vidéos.
Le Centre marocain de protection contre le chantage électronique et la violence numérique prend note du jugement rendu par le tribunal et considère que la condamnation du tribunal va dans le sens d’un jugement d’incompétence. Le Centre laisse entendre que la gravité des agissements, le nombre de victimes, les accusés, et le nombre de personnes suivies dans le dossier ont pu être à l’origine d’une telle décision qui semble être juste.
La formation d’une bande criminelle sous diverses accusations amène à exiger des sanctions plus sévères contre tous les accusés afin de protéger la société de tout type de délits numériques dirigés en particulier contre les femmes et les mineurs. Le Centre prend également note des mesures pratiques prises par la Direction générale de la sécurité nationale.
Le lancement d’une plateforme de signalement à travers laquelle les victimes peuvent déposer des plaintes via Internet, notamment: Enregistrer les données et informations privées pour les lanceurs d’alerte.
(Source Larache News)