Le peuple marocain célèbre, ce samedi, le 46ème anniversaire de l’annonce par feu SM Hassan II, de la glorieuse Marche verte, un moment fondateur de l’Histoire du Maroc contemporain qui a suscité un élan patriotique inégalé pour le parachèvement de l’unité territoriale du Royaume.
Les Marocains des anciennes et nouvelles générations commémorent chaque année, avec une immense fierté, cette date phare qui a profondément façonné la vie politique au Royaume et a marqué un tournant décisif dans la lutte pour la récupération de nos provinces du Sud.
C’est le 16 octobre de l’année 1975 que feu SM Hassan II avait annoncé cette grande Marche populaire qui a abouti à la libération des provinces du Sud, après la confirmation par la Cour Internationale de Justice (CIJ) de La Haye de l’existence de liens juridiques et d’allégeance entre les Sultans du Maroc et les tribus sahraouies.
Cette confirmation répondait à une demande formulée, le 13 décembre 1974, par le Maroc pour que l’Assemblée Générale des Nations Unies puisse saisir la CIJ d’une requête concernant son avis consultatif sur l’aspect juridique de la situation du Sahara du temps de l’occupation espagnole.
Dans son avis du 16 octobre, la CIJ a jugé que le Sahara n’a jamais été « terra-nullius » et qu’il y avait des “liens juridiques d’allégeance” entre ce territoire et le Royaume du Maroc.
L’appel fut donc lancé et 350.000 participants, dont 10% de femmes, en provenance des quatre coins du pays, ont fait le déplacement pour rejoindre cette marche libératrice qui démontra de la plus éloquente des manières de la ferme volonté du peuple marocain de récupérer son territoire spolié et refléta la lucidité politique et la vision sage du défunt Souverain.
En ayant permis de hisser, le 28 février 1976, le drapeau national dans le ciel de Laâyoune, la Marche verte constitue une référence en matière de lutte pacifique des Nations et des peuples pour le recouvrement de leurs droits bafoués.
Depuis lors, le Maroc a placé en tête de ses préoccupations le développement de cette partie intégrante de son territoire national, en la dotant des infrastructures de base nécessaires pour rompre son isolement et garantir à la population locale fraichement libérée du joug colonial espagnole les conditions de prospérité, de sécurité et de quiétude.
Ainsi, les villes des provinces du Sud, qui constituent un véritable trait d’union entre le Maroc et le reste de l’Afrique sur les plans géographique, humain et économique, se sont mues en véritables centres urbains bien structurés et en pôles économiques prospères.
Cette dynamique s’est poursuivie sous le règne prospère de SM le Roi Mohammed VI qui veille à la réalisation de grands chantiers dans tous les secteurs d’activité pour assurer à la population de ces provinces les conditions d’une vie digne et pour favoriser son développement.