Sur la base des recommandations du Comité scientifique et technique ad hoc, plusieurs mesures restrictives ont été annoncées par le gouvernement, il y a quelques jours , entrant en vigueur le 23 décembre dernier, pour une durée de 3 semaines, englobant aussi l’interdiction des fêtes et des rassemblements publics ou privés ainsi que la fermeture des restaurants, cafés, commerces et grandes surfaces à 20h.
Ces décisions ont été adoptées afin de renforcer les procédures de l’état d’urgence sanitaire en vigueur depuis la mi-mars 2020.
Ce n’est pas tout, les restaurants également ferment totalement pour une durée de trois semaines, mais peuvent continuer d’assurer la livraison à domicile et l’emporter.
A Tanger, ces recommandations sont rigoureusement mises en application sous l’œil vigilant du wali de la région, Mohamed M’hidia et ses collaborateurs, partant du fait que la santé des citoyens et leur vie prime sur toute autre considération.
Tout cela ne fait, certes pas le bonheur des professionnels du secteur, mais la vigilance est de mise. C’est le cas d’un restaurateur à Tanger qui affirme : « on ne s’y attendait pas, surtout en cette période, qui constitue pour nous d’habitude une bouffée d’oxygène. On comptait, en effet, sur les fêtes de fin d’année pour récupérer les pertes d’une année morose. Mais, finalement, si c’est pour le bien général, il faut se plier aux exigences de la pandémie qui ne touchent pas que notre secteur, mais aussi d’autres plus sensibles ! » estime l’intéressé.
« C’est ce même message de conscience et de raison que tentent de passer les autorités locales et sanitaires, parmi la population placée au même pied d’égalité devant le danger », explique un collaborateur du wali , assurant que M. Mhidia se montre intransigeant pour ce qui est des mesures de protection de la population.
Notons que les défis auxquels sont confrontées les autorités et qui ont abouti à la prise de ces décisions s’expliquent par le taux de contamination élevé dans les lieux de rassemblement de la population, la circulation de la nouvelle variante du coronavirus et les célébrations des fêtes fin d’année.
Il est, en effet, démontré scientifiquement que le risque de contamination demeure élevé dans tout endroit où il y a un rassemblement de personnes sans possibilité d’aération, dans des endroits à risques, tels que les bars, les cafés, les restaurants, les discothèques, entre autres.
« Nous n’avons rien contre les bars et les restaurants et si on avait d’autres solutions, nous les aurions proposées. Même les grandes puissances sont obligées de faire la même chose », expliquent des responsables sanitaires expliquant que, d’une manière générale, chaque endroit de rassemblement est susceptible de créer des clusters, c’est pour cela qu’il faut que les gens respectent les gestes barrières et les instructions en vigueur.
Si l’on ajoute aux dangers existants, celui de l’apparition d’une nouvelle variante du Coronavirus , dont le risque de transmission a augmenté de 30 à 40 fois , l’’inquiétude devient de rigueur pour chaque citoyen.
C’est pour cela que, pour le wali Mohamed M’hidia, comme pour tous les responsables, il s’agit de respecter scrupuleusement les recommandations sanitaires et les gestes barrières et d’adhérer massivement à la campagne de vaccination, seul moyen pour qu’on puisse retourner à la normale, conçoivent-ils.
Heureusement que la majorité écrasante des citoyens a pris conscience des dangers encourus , en cas de négligence…