La cour d’appel de Tanger a confirmé, mercredi 7 avril courant, la sentence de la peine capitale prononcée en première instance, à l’encontre de l’homme qui a froidement assassiné Adnane B., un enfant de 11 ans.
L’affaire avait provoqué une immense vague d’émotion, de colère et d’indignation au sei del’opinion publique.
L’assassin d’Adnane pensait qu’un procès en appel pouvait l’aider à échapper à la peine de mort, mais il a été de nouveau reconnu coupable des chefs d’accusation de « meurtre avec préméditation, détournement de mineur, séquestration, abus sexuel et profanation de dépouille».
Ses trois complices jugés de nouveau dans le cadre de cette affaire, ont écopé de 4 mois de prison ferme pour « non-dénonciation de crime ».
Rappelons que les faits remontent au mois de septembre 2020, lorsque le petit Adnane était sorti pour acheter des médicaments dans une pharmacie située non loin du domicile de ses parents. Sur son chemin, il croise celui qui deviendra son violeur et assassin.
Déclaré disparu et recherché pendant des jours, c’est grâce à une vidéo enregistrée par une caméra de surveillance du quartier qu’on parviendra à reconstituer les circonstances de cette mystérieuse disparition, sachant que l’enregistrement a montré l’enfant marchant aux côtés d’un homme, vite identifié et interpellé.
Le suspect, un voisin de quartier qui n’a pas tardé à avouer avoir détourné le jeune Adnane pour le violer avant de le tuer et l’enterrer non loin de sa demeure qu’il occupait avec trois colocataires qui deviendront des témoins accusés de non dénonciation de crime.
Le 12 janvier 2021 dernier le principal accusé avait pourtant tenté de se rétracter en reconnaissant, devant le tribunal de première instance, avoir séquestré l’enfant, non pas dans le but de le tuer mais de réclamer une rançon à des parents. Ces arguments n’avaient finalement pas convaincu la Cour.