Poursuivi sur la base d’un mandat d’arrêt national pour l’émission de chèques sans provision d’une valeur de 160.000 dirhams et pour avoir refusé, à plusieurs reprises, de répondre aux convocations de la police, le parlementaire péjidiste Samir Abdelmoula qui avait été interpellé, jeudi 18 février 2021 dans un barrage près de l’aéroport de Tanger et longuement auditionné par la police avant d’être libéré sous caution, vient de comparaître devant un juge du Tribunal de première instance de Tanger, qui l’a condamné à une peine de 6 mois de prison avec sursis et à une amende de 3.000 dirhams.
A signaler que l’accusé avait été déjà condamné, l’année dernière, suite à une plainte de l’Office des changes,à une amende de 15 millions de dirhams à verser aux services des douanes pour lancement de projets d’investissement et acquisition de biens immobiliers à l’étranger sans les autorisations réglementaires nécessaires.
Rappelons que le nom de Samir Abdelmoula est également lié à l’affaire de la faillite, il y a quelques années, de la compagnie maritime familiale « Comarit » et de la branche du transport des passagers de la « Comanav », ces deux compagnies ayant subitement arrêté leurs activités alors qu’elles faisaient un bon chiffre d’affaires. Les navires des deux compagnies ont fini par être vendus aux enchères.