Apparemment, certains indicateurs scientifiques plaideraient pour l’assouplissement et la levée totale des mesures préventives et sanitaires, décrétées au Maroc par les autorités compétentes.
C‘est, du moins, ce que pense le Professeur Azeddine Ibrahimi, directeur du Laboratoire de biotechnologie à la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat, membre du Comité technique et scientifique.
Parmi ces indicateurs, le Professeur Ibrahimi a cité la capacité d’accès des salles de réanimation qui n’est plus un poids pour le système sanitaire et contribue, ainsi, au retour routinier des soins sanitaires, en sus de la revue en baisse des cas contaminés.
Tout cela a fait que l’on a réussi la maîtrise du virus covid-19, sans risque « de rallumer la pandémie », dira-t-il.
Le Professeur Azeddine Ibrahimi explique que la situation immunitaire des citoyens, qui dépend de l’absence d’apparition d’une nouvelle souche du virus, n’est plus le vrai
problème, l’objectif étant, aujourd’hui, celui de protéger de la mort les personnes âgées de plus de 60 ans et celles dont l’état de santé est vulnérable.
Il a également assuré que plusieurs développements scientifiques ont été constatés avec l’apparition du variant Omicron, ce qui augure de la levée progressive des mesures préventives et sanitaires.
«Nous avons grand besoin d’une feuille de route claire et d’une programmation étudiée
dans le temps, qui iront en parallèle avec la protection durable de la santé des citoyens et avec le retour à la vie normale économico-sociale. Mais tout en réfléchissant à un probable retour aux mesures restrictives en cas de nouvelle propagation probable de la maladie ou dans le cas où l’on serait confronté à un nouveau regain de la situation épidémiologique » a conclu le Professeur Azeddine Ibrahimi.