Maroc-UE : la nouvelle crise dépassée
[color=#999999][size=09] Le 16-02-2017 à 11:30:01 [/size][/color]
[b][justify][size=12][color=#000000]Après la nouvelle tension née des propos du commissaire européen chargé du Climat et de l’Énergie, l’Espagnol Miguel Arias Cañete, qui a déclaré que « l’UE devrait tenir compte du statut distant du territoire du Sahara occidental selon le droit inte
ational », Bruxelles s'est engagé, mardi, à prendre les mesures nécessaires afin de sécuriser l'accord agricole qui le lie au royaume depuis 2012.
Rappelons que Rabat a vivement réagi aux propos de Miguel Arias Cañete , appelant son partenaire européen à faire preuve de plus de fermeté afin de « neutraliser » toute tentative visant à remettre en question l’accord agricole en vigueur depuis 2012, au risque de rompre leurs relations et de le pousser à «se focaliser sur la construction de nouveaux circuits commerciaux ».
Dans un communiqué au ton sévère, le ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime a demandé à l’UE « d’assurer le cadre nécessaire pour l’application des dispositions de l’accord agricole » dans les meilleures conditions. Cette sortie fait suite aux « obstacles » qui pourraient se dresser face à l’entrée des produits marocains sur les marchés européens. Rabat appelle ainsi l’UE à préserver la coopération déjà existante au risque de « déclencher de lourdes conséquences au plan socio-économique, dont l’UE assumera l’entière responsabilité ». Il en va ainsi de la sécurité de l’Europe puisque le Maroc brandit la menace des flux migratoires qu’il a jusqu’à présent « réussi à gérer et à contenir ». Un dossier très brûlant pour Bruxelles. Le Royaume est également déterminé à se tou
er vers d’autres partenaires comme la Russie, la Chine, l’Inde, le Japon, les pays du Golfe ou les pays africains en « l’absence d’un engagement franc de la part de l’UE ».
L’Union européenne (UE) a ainsi réagi à cette mise en garde, à travers la Haute représentante et vice-présidente de la Commission européenne, Federica Mogherini, qui a rencontré le ministre délégué aux Affaires étrangères marocain, Nasser Bourita.
Les deux parties ont publié un communiqué commun, dans lequel l’UE affirme « qu’elle prendra les mesures nécessaires afin de sécuriser l’accord agricole », soulignant que le partenariat entre l’Union Européenne et le Maroc est le fruit d’une construction patiente de près d’un demi-siècle, un partenariat modèle, riche et multidimensionnel et ils sont déterminés à le préserver et à le développer dans ses différentes dimensions..[/color][/size][/justify][/b]