L’IRT ENTRE LE MARTEAU ET L’ENCLUME
[size=9][color=#999999]Le 12-04-2017 à 14:18:32 [/color][/size]
[b][justify][size=12][color=#000000] A l’heure où le budget de fonctionnement de l’IRT ne cesse d’augmenter avec les nécessités de l’équipe qui ont beaucoup changé, le comité du président Abdelhamid Aberchane se trouve entre le marteau et l’enclume. D’une part ,il cherche des recettes sûres en cherchant de nouveaux sponsors pour « alimenter » la trésorerie, d’autre part, il doit verser de l’argent pour des dépenses inutiles venant des sanctions de la FRMF. Que s’est-il passé exactement pour voir venir l’argent et disparaitre juste après ? Outre le jugement des matchs disputés à huis clos, outre les amendes versées à la commission de discipline fédérale, outre la baisse de la vente des billets d’entrée, tous les appels contre les procès présentés par les anciens entraineurs et joueurs ont été perdus.
L’IRT connait ainsi un malaise financier au moment où l’effectif du club doit toucher la deuxième tranche de la prime de signature. Pour régler les dépenses, le club a besoin de la coquette somme de 1 milliard de centimes. Maintenant, la situation vient de s’aggraver car la prime de la FRMF attendue avec impatience a connu un important prélèvement de 114 millions de centimes pour non régularisation de paiement de Badr Kachani (Berkane),Rafie Abdessamad (Agadir) et Adil Mrabet libre.43 millions chacun pour les deux premiers,28 millions pour le troisième. Tous les ans, c’est pareil, des procès par-ci, des procès par-là et la trésorerie souffre et rencontre des difficultés. Ainsi comment peut-on parler de budget à long terme si les dépenses imprévues de plusieurs millions de centimes surgissent au cours de la saison. Be
ard Tapier, le polémique président de l’Olympique de Lyon avait-il raison d’ouvrir une caisse noire ayant suscité les critiques de la presse ? Les deux années de l’IRT passées à la Botola I professionnelle ont bel et bien montré qu’il est difficile d’avoir une « caisse » solide et assainie. On parle incessamment de la transformation du club en société anonyme.
Mais avec un professionnalisme qui est toujours hésitant ,avec une Fédération de tutelle qui ne sait à quel saint se vouer dans sa politique de gestion, avec des dirigeants fédéraux qui sont à la fois à la téte des clubs et de la Fédération, personne ne sait où va le football marocain avec les sociétés anonymes..[/color][/size][/justify][/b]