Dans la soirée de vendredi Levée de rideau sur le 17ème Festival national du film de Tanger
[color=#999999][size=08]Le 29-02-2016 à 08:55:56 [/size][/color]
[b][justify][size=10][color=#333333] Organisée du [color=#993300]26 [/color]février au [color=#993300]5 [/color]mars [color=#993300]2016[/color], par le Centre Cinématographique Marocain, en collaboration avec les Chambres professionnelles du secteur cinématographique, la 17ème édition du Festival National du Film ([color=#993300]FNF[/color]) à Tanger se veut une manifestation à caractère artistique, culturel et promotionnel qui a pour objectif de favoriser le développement de la production cinématographique nationale.
Elle a aussi pour but de contribuer à la diffusion du film produit ou réalisé par des cinéastes marocains et créer un cadre de rencontres, de dialogue et d’échanges cinématographiques. [/color][/size][/justify][/b]
[center][color=#3366ff][size=19]***[/size][/color][/center][justify][size=12][color=#000066]La cérémonie d’ouverture devait, en principe se dérouler, comme d’habitude, en présence du ministre de la Communication, porte-parole du gouve
ement, Mustapha El Khalfi ; du wali de la région Tanger-Tétouan, Mohamed Yacoubi ; du gouve
eur de la province de Fahs-Anjra, Abdelkhalek Merzouki ; du maire de Tanger, Mohamed Bachir Abdellaoui; du directeur du Centre cinématographique marocain (CCM), Mohamed Sarim Al Haq Fassi-Fihri; d’élus ; des présidents et membres des deux jurys du festival ; de cinéastes, acteurs et techniciens de cinéma ; d’autres personnalités civiles et militaires et de représentants de la société civile.
Dans son rituelle allocution de bienvenue, le maire de la ville devait exprimer ses souhaits de bienvenue aux hôtes de Tanger, cette cité devenue la capitale nationale du cinéma en accueillant annuellement, depuis 2008, le Festival national du film qui constitue une véritable vitrine, non seulement pour le cinéma national, mais aussi pour la ville du Détroit qui accueille aussi le Festival méditerranéen du court métrage.
L'effet de promotion est tellement important que même les grands producteurs s'intéressent à la cité d’Hercule et la mettent en avant, du fait que cette grand-messe du cinéma marocain réunit des professionnels de renom et attire massivement les cinéphiles qui se pressent pour assister à la production cinématographique de l'année, l'apprécier et l’évaluer.
La ville a tout lieu de récolter les fruits de cette manifestation. Pendant dix jours, les établissements d'accueil de la ville se trouvent boostés, permettant de dynamiser davantage la saison touristique à Tanger.
Selon le Centre cinématographique marocain (CCM), deux sections sont prévues dans la compétition longs-métrages et courts-métrages.
D’après la commission de sélection de films courts-métrages, quatorze sont en compétition officielle, parmi lesquels «Mouchoirs blancs» de Farid Regragui, «L’appel de Trung» de Mohammed Hicham Regragui, «L’esclave du mâl(e)» de Mohcine Nadifi, «Murmures de Venus» de Ghizlane Assif, «Connexion» de Nadia Ghalia Lamhaidi, «La Mort de la vie» de Madane El Ghazouani et «La Signature» de Sanae Mesbahi et Jamal Garand.
Le jury des films de court métrage se compose comme suit : Abdessam Kelai, producteur, scénariste et réalisateur (Président) Maroc ; Bahaa Trabelsi, jou
aliste, écrivaine, scénariste, Maroc ; Layla Triqui, réalisatrice et productrice Maroc ; Ali Hassan, jou
aliste, animateur radio et télévision, Maroc et Zoubeir Ben Bouchta, écrivain, dramaturge, Maroc.
En ce qui conce
e la compétition des films longs métrages, elle connaîtra la projection de 12 films et 2 documentaires, présélectionnés sur 21 films. Il s’agit de : «L’Orchestre de minuit» de Jérôme Olivar-Cohen, «Larmes de Satan» de Hicham El Jebbari, «The sea is behind» de Hicham Lasri, «Les hommes d’argile» de Mourad Boucif, «Petits bonheurs» de Mohamed Chrif Tribak, «La Isla de Perejil» de Ahmed Boulane, et les documentaires «Weight of the shadow» de Hakim Belabbes et «Raja Bent El Mellah» de Abdelilah El Jaouhary.
Le jury des films de long métrage se compose comme suit : Mohammed Noureddine Affaya, écrivain et critique (Président) Maroc ; Farida Benlyazid, cinéaste Maroc ; Fatima Khaïr, comédienne, productrice Maroc ; Fatema Loukili, jou
aliste, scénariste, comédienne Maroc ; Driss Mrini, producteur, réalisateur Maroc ; Faouzi Thabet, ingénieur de son,Tunisie et Mustapha Stitou, ancien secrétaire général du CCM Maroc. Outre les compétitions officielles, le programme de cette édition comporte également des hommages, notamment celui à titre posthume qui sera rendu au critique et écrivain Mustapha Messnaoui.
Seront également à l’honneur la comédienne Fatima Regragui, le cinéaste et producteur Latif Lahlou ainsi que le comédien Mustapha Zaari.
Le programme connaîtra la présentation du bilan cinématographique au titre de l’année 2015, ainsi que des activités parallèles.
[center][img]www.lejournaldetanger.com/images/newspost_images/acteur.festival_national__du_film_.tanger.jpg[/img][/center] [center][color=#999999]Fatima Regragui – Latif LAHLOU – Mustapha Zaari [/color][/center]
Il est à rappeler que le Grand prix de la 16ème édition du Festival national du film de Tanger est revenu à la réalisatrice maroco-irakienne Tala Hadid pour son long métrage «La Nuit entr’ouverte». Ce film a également obtenu le Prix de la critique.
Le prix de la réalisation a été remporté par Mohamed Mouftakir pour son film «L’Orchestre des aveugles». Quant au Prix du premier rôle féminin, il a été remporté par Amal Al Atrach. Aziz Dadas a eu, lui, celui du premier rôle masculin. Les deux comédiens ont interprété leurs rôles dans le film «Dallas».
Le programme des projections se déroulera comme suit :
Ce samedi 27 février à 15 heures, sera projeté le film « L’orchestre de minuit » de Jérome Cohen-Olivar. Le film est sorti au Maroc le 14 octobre. A son casting figure Gad El Maleh, Aziz Dadas, Hassan El Fad, Hamid Najah et Avishay Benazra. Le long métrage raconte l’histoire d’un juif marocain qui rentre dans son pays natal, trente ans après l’avoir quitté, à la demande de son père, un célèbre musicien, mais peu de temps après les retrouvailles, son géniteur décède et il le redécouvrira grâce à son plus grand fan et aux membres de son groupe musical: « L’orchestre de minuit ».
D’un budget de 10 millions de DH, dont 6 millions au titre d’avance sur recettes, ce long métrage d’une durée de 114 minutes a également été sélectionné au festival des films du monde de Montréal, où il a remporté le prix œcuménique. Présent en salles depuis plus de 4 mois, il totalise pour le moment 50.000 entrées.
La même jou
ée à 19 heures, « Des… Espoirs » de Mohamed Ismail, avec Omar Lotfi et Farah El Fassi, en couple à la ville. Raouia, Fehd Benchemsi et Karim Saidi partagent
également l’affiche. Ce drame psychologique produit par Vidéorama a bénéficié d’une subvention du CCM, d’un montant de 3,25 millions de DH.
Le 28 février débutera par la projection de « La Isla de Perejil » à 15h, un film d’Ahmed Boulane, avec un casting autant espagnol que marocain. Tout comme la production, à savoir BO’B production et Maestranza films. D’une durée de 1h29, le synopsis dévoile et résume l’histoire d’un soldat auxiliaire que l’on envoie sur l’ilot Persil et qui se retrouve au beau milieu d’un conflit diplomatique entre le Maroc et l’Espagne. Ce long métrage a bénéficié d’une avance sur recettes de 4,1 millions de DH.
A 19 heures, la même jou
ée, « Les larmes de Satan » de Hicham El Jebbari. Un film sur les années de plomb, avec comme point d’orgue l’arrestation d’un instituteur, interprété par Rachid El Ouali, dans sa salle de classe. Ce long métrage a reçu une subvention de 3,225 millions de DH de la part du CCM.
Le de
ier jour de février donnera en premier lieu l’occasion aux spectateurs du cinéma Roxy de découvrir « A mile in my shoes » de Said Khallaf. Un film où Amine Ennaji tient le premier rôle, accompagné de Raouia et Noufissa Benchehida. Ce long métrage, qui raconte l’histoire d’un adolescent ayant toujours vécu dans la misère et la souffrance et décidant de se venger de la société, a obtenu 4,1 millions de DH en provenance du CCM, au titre d’avance sur recettes.
En second lieu, « The sea is behind » de Hicham Lasri, avec l’un de ses acteurs fétiches, Malek Akhmiss. Sélectionné notamment à la Berlinale de 2015, ce film traite les sujets de l’homosexualité et du travestissement, ainsi que leur perception par notre société. D’un budget de 2 millions de DH, cette œuvre cinématographique a été présente dans 10 festivals, remportant 6 prix.
La première jou
ée de mars commencera avec le documentaire « Weight of the shadow ». Réalisé par Hakim Belabbes, ce docu-fiction retrace les recherches d’un couple nonagénaire conce
ant leur enfant, qui a disparu depuis 37 ans.
Elle continuera ensuite avec la projection de Fidaa (Résistance) de Driss Chouika avec Mohamed Khouyi. Ce film dont la trame a lieu dans la période pré-indépendance de notre pays, a perçu une avance sur recettes de l’ordre de 4 millions de DH.
Le mercredi 2 mars, « La Marche verte » de Youssef Britel ouvrira la jou
ée en matière de longs métrages. Mourad Zaoui, Mohamed Choubi et Mohamed Khouyi, entre autres, inca
ent des personnages dont cet événement historique de 1975 a changé l'existence. Ce film a nécessité un budget de 12 millions de DH.
Ensuite, à 19h, « La mélodie de la morphine » de Hicham Amal, avec Hicham Bahloul, Yasmina Bennani et Hassan Badida.C'est l’histoire d’un violoniste amnésique, qui retrouve la mémoire, mais non sa créativité musicale.
Le 3 mars, à 15 heures, « Petits bonheurs » de Mohamed Chrif Tribak avec Anissa Lanaya et Farah El Fassi. Ce film porte sur une grande amitié féminine brisée par des fiançailles. Ce long métrage a reçu une avance sur recettes de l’ordre de 3,5 millions de DH.
Plus tard, à 19 heures, « Raja bent El Mellah » de Abdelilah El Jaouhary. Ce documentaire retrace le parcours de Najat Bensalem, qui avait reçu des distinctions à la Moestra de Venise et au Festival inte
ational du film de Marrakech, suite à sa prestation dans « Raja », de Jacques Doillon, en 2003, mais dont la carrière s’est arrêtée depuis.
Le 4 mars et de
ier jour des projections, verra celle d’ »Insoumise » de Jawad Rhalib. Mettant en vedette l’actrice française d’origine marocaine, Sofia Manousha, ce film raconte le destin d’une jeune informaticienne sans emploi, qui part travailler en Belgique dans une exploitation agricole au système injuste, raison de sa révolte. Ce long métrage belgo-marocain a disposé d’une avance sur recette d’un montant de 2,5 millions de DH.
Le de
ier long métrage projeté de ce festival national du film sera « Les hommes d’argile » de Mourad Boucif. L’histoire raconte l'histoire de soldats marocains embarqués malgré eux dans la seconde guerre mondiale. [/color][/size][/justify]
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aldetange
ews.com]Le Jou
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