L’homme qu’il faut, à la place qu’il faut, Le wali Yacoubi candidat à une promotion technico-administrative élargie ?
[color=#999999][size=09] Le 21-11-2017 à 09:18:33 [/size][/color]
[justify][size=12][color=#000066]Dans Notre Principal dossier de cette semaine, nous évoquons les difficultés du chef de gouve
ement à trouver des remplaçants aux responsables touchés par «le séisme politique» consécutif aux défaillances du projet «Al Hoceima Manarat Al Moutawassit».
Avec du recul, on se rend compte que si certains commis de l’Etat ont effectivement mérité d’être écartés des rouages de l’Administration, force est de constater que d’autres ont été fauchés au passage par la machine sismique non pas pour leur incompétence ou leur manque d’intégrité, mais surtout pour des considérations politiques.
Vu cet angle, les limogés ne peuvent être objectivement mis dans le même lot, puisqu’à chacun la nature et la particularité de son parcours.
N’est-ce pas le cas de Mohamed Hassad, une techno qui a donné ses preuves en termes de rigueur et de rationalité dans les différentes fonctions qu’il a assumées, qu’il s’agisse du ministère des Travaux publics, de la direction de l’ODEP, de la RAM ou des wilayas de Tanger-Tétouan, de Marrakech-Tensift- El Haouz, ou encore du conseil de surveillance de l’Agence spéciale Tanger-Med. Toutes ces responsabilités, qui ne jurent que par leur complexité, Hassad les a menées avec le niveau approprié de technicité et de savoir-faire en terme de gestion.
En octobre 2013, Mohamed Hassad est nommé ministre de l’Intérieur. Là, on change totalement de registre. Voilà un technocrate, qui n’a jamais fait de la politique, propulsé à la tête d’un ministère qui a toujours marqué la vie politique nationale.
De Polytechnique et Ponts et Chaussées au ministère de l’Intérieur, il y a comme une incompatibilité de formation.
D’où la question : Mohamed Hassad était-il l’homme qu’il fallait à la place qu’il faut en tant que ministre de l’Intérieur ? La réponse a été donnée par la suite des événements.
Et puis, on aura remarqué qu’une fois débarqué au département de l’Education nationale, l’homme a aussitôt retrouvé ses capacités et entrepris des réformes plutôt logiques et courageuses, parce que plus techniques que politiques.
On en retiendra, en autres, l’abaissement de l’âge de la scolarisation à 5 ans et demi, au lieu de 6 à 7 ans auparavant, ainsi que le renforcement de l’apprentissage des langues étrangères; le français dès la première année du primaire et l’anglais dès l’entrée au collège.
La touche de Hassad sur le système éducatif était prometteuse. Malheureusement, elle est subitement interrompue, car Hassad a été rattrapé par le “Hirak” d’Al Hoceima qui s’était enclenché et amplifié alors qu’il était ministre de l’Intérieur.
Revenons donc au fait évident qu’il est nécessaire de chercher chez les candidats leurs capacités techniques et pragmatiques avant leur penchant politique. Et c’est ce qui semble freiner actuellement la démarche du chef de gouve
ement à qui des « politiques » tentent d’imposer des profils « politiques » sans grande considération de leurs atouts professionnels. Saâdeddine El Othmani ne veut pas retomber dans les erreurs du passé et on ne peut que lui donner raison. Mais ce n’est pas là notre sujet qui est traité plus amplement en page 6 de cette édition.
Si nous avons évoqué le cas spécifique de Hassad, c’est parce que nous avons la chance d’avoir à Tanger une personnalité calquée sur le profil de Mohamed Hassad : il s’agit du wali de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Mohamed Yacoubi.
Et, c’est pour nous l’occasion d’annoncer une bonne nouvelle qui nous provient d’une source tout ce qu’il y a d’officieuse encore, nous apprenant que Mohamed Yacoubi serait porté sur la liste de futurs responsables de haut niveau, eu égard à ses capacités de techno et d’homme de terrain qui a donné ses preuves notamment dans la réalisation des différents chantiers du méga-projet royal « Tanger Métropole ».
Mohamed Yacoubi n’est plus à présenter. Il préside aux destinées de cette région depuis le 21 octobre 2015, et il est doté d’une ferme conviction, d’une grande rigueur et d’une expérience rude à toute épreuve, faisant de lui un administrateur doublé d’un technicien incontestablement connu et reconnu comme étant un homme à la fois de bureau et de terrain.
Son arrivée avait coïncidé avec le déroulement d’une multitude de chantiers ouverts tous azimuts dans le cadre d’une véritable métamorphose de la région, couronnés par le méga-programme « Tanger-Métropole » lancé par le Roi Mohammed VI le 28 septembre 2013.
Cette masse de projets requiert évidemment des aptitudes, des prédispositions, des habiletés et un sens aigu de la gestion. Mohamed Yacoubi qui a démontré une force d’adaptation à cette situation, a conjugué toutes ces qualités aussi bien au bureau que sur le terrain. Cet homme de toutes les situations n’a jamais failli au devoir, ni démontré une quelconque défaillance dans ses décisions.
Tanger qui s’est progressivement transformée en chantiers à ciel ouvert, lui a ainsi offert l’occasion d’extérioriser ses capacités d’action et d’innovation. Il s’en acquitte honorablement, grâce à son acha
ement sur le travail, à son génie créateur, à son esprit cartésien, à son sérieux, à sa détermination, à sa persévérance et à sa ténacité en présence d’une entrave ou d’une difficulté majeure.
Tout ceci ne passe pas inaperçu aux yeux des responsables à un haut niveau et c’est ce qui favorise, sans doute, la proposition de Mohamed Yacoubi à un poste de responsabilité à l’échelle nationale.
Selon notre source, le wali Yacoubi pourrait, en effet, être affecté à un département central chargé du contrôle et du suivi technique et administrait des chantiers réalisés pour le compte de l’Etat au niveau national. Ce ne serait que justice rendue car il inca
erait l’homme qu’il faut à la place qu’il faut..[/color][/size][/justify][right][size=9][color=#999999] PH : DR [/color][/size][/right]
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