Le prof-harceleur d’étudiantes condamné à une année de prison
[size=9][color=#999999]Le 28-06-2017 à 11:51:01 [/color][/size]
[justify][size=12][justify]La première Chambre correctionnelle près la cour d’appel de Tétouan a donné, dans la soirée de mercredi, son verdict dans l’affaire connue sous l’appellation de « [color=#993300]Sexe contre bonnes notes[/color] », condamnant le professeur accusé de harcèlement sexuel contre des étudiantes, à une année de prison ferme et à une amende de 5000 dirhams, pour le chef d’accusation de « harcèlement et abus de pouvoir ».
le tribunal a ainsi abandonné les autres charges contre l’accusé, ce qui a provoqué une manifestation estudiantine dénonçant la « légèreté » du verdict.
Rappelons que cette affaire remonte au mois d’avril de
ier lorsqu’une ancienne étudiante à la faculté de Tétouan avait publié sur sa page Facebook une information révélant un scandale impliquant son professeur d’algèbre qui proposait de bonnes notes à ses étudiantes contre des rapports sexuels. Le message électronique a mis à nu des conversations intimes échangées entre ledit enseignant et des étudiantes, la plupart remontant à 2015 .
En fait, si les faits remontent à 2015, l'affaire n'a éclaté que le 28 avril 2017 car la correspondante du prof impliqué serait une ancienne étudiante qui aurait déjà décroché sa licence, quitté l’université, et qui aurait décidé de se venger de son ancien professeur en démasquant ses abus sexuels sur des étudiantes au sein même de son bureau à la faculté ou dans son appartement à Martil ou encore dans une maison à Tanger.
Le comble, selon elle, serait que, outre certaines étudiantes qui se trouvaient contraintes de se plier à ses exigences, l’enseignant en question tenterait de faire chanter des garçons également.
Après l’éclatement du scandale, le procureur du Roi a demandé l’ouverture d’une enquête et c’est ainsi que les services de sûreté se seraient attelés à relever les noms des étudiantes impliquées dans cette affaire et d’éplucher les messages significatifs échangés sur Facebook entre l’enseignant accusé et des étudiantes.
Sur les 14 conversations qui auraient fuité, 37 conce
eraient des étudiantes qui auraient été victimes de ce chantage et auraient effectivement accepté les avances du professeur en contrepartie de notes comprises entre 18 et 20.
L’enseignant condamné appartiendrait à une famille bien connue à Tanger.[/justify][/size][/justify]
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