Après le crash d’un avion léger dans la région de Larache, probablement utilisé dans le trafic international de drogue, lA gendarmerie royale a procédé à plusieurs arrestations dans le nord du pays. C’est le deuxième crash du genre dans cette région en l’espace de deux ans.
Selon des informations rapportées par le quotidien Al Akhbar dans son édition d’hier vendredi 3 septembre , plusieurs individus originaires de la ville de Ksar El Kébir ont été appréhendés par la gendarmerie royale, en relation avec le récent crash d’un avion monomoteur, soupçonné de servir dans le trafic international de drogue.
Ledit avion léger, dont le pilote ou éventuels destinataires, voire commanditaires, n’ont pas encore été identifiés, ne contenait aucune cargaison au moment de son avarie. Aucune trace de drogue non plus n’a été décelée à l’intérieur de son fuselage. Cependant, les premiers éléments de l’enquête sont formels quant à l’utilisation de cet appareil dans le trafic international de la drogue. Tout d’abord, le système de brouillage des radars utilisé par ledit avion durant son fatal vol de nuit, ajouté à la présence dans cette région de Ksar El-Kébir de dealers et d’importantes quantités de drogues prêtes à l’écoulement, ont suffi aux gendarmes pour interpeller plusieurs personnes résidant dans les douars avoisinants.
Selon Al Akhbar, les personnes arrêtées sont pour la plupart des jeunes connus pour leurs accointances avec les réseaux internationaux de trafic de drogue. En tout cas, les enquêteurs comptent sur l’interrogatoire de ces personnes arrêtées en vue de faire toute la lumière sur l’énigme du crash du petit avion à Ksar El-Kébir, et connaître sa provenance, sa destination et les raison précises de sa présence dans cette région en particulier.
Cet incident intervient au moment où les tribunaux de Tanger viennent de clore le dossier du jugement des auteurs d’une tentative de transport de drogue à partir d’Assilah, le 5 septembre 2019, qui a échoué en raison de problèmes mécaniques de leur hélicoptère. Ce procès a également permis d’apprendre que plusieurs opérations de transport de drogue à partir du nord du Maroc vers l’Europe ont été opérées à plusieurs reprises par voie aérienne.
On apprend que que la gendarmerie royale vient de doter toutes les régions sensibles du nord, comme le Rif, Ouezzane, Chefchaouen, Assilah…, de radars très sophistiqués pour contrer le trafic de drogue par voie aérienne.et éviter l’aménagement d’aérodromes de fortune.
La surveillance est accrue pour éviter des vols nocturnes clandestin.