Rachel Muyal Mohamed M’rini et Hamid Bénani
[size=9][color=#999999]Le 03-04-2017 à 11:13:54 [/color][/size]
[b][justify][size=12][color=#000000]La quatrième édition de «Cap Spartel film», organisée du 5 au 8 avril courant à Tanger sur le thème «[color=#993300]Cinéma et frontières[/color]», par l’Observatoire marocain de l’image et des médias, rend un vibrant hommage au cinéaste Hamid Bénani, réalisateur du film « [color=#993300]Weshma [/color]» et à deux grandes figures Tangéroises qui ont marqué de leur empreinte les scènes culturelles locale et méditerranéenne, l’éminent jou
aliste, Mohamed M’rini, et l’icône de la réputée librairie des Colonnes, Rachel Muyal.
La cérémonie de consécration aura lieu mercredi 5 avril courant à 17h30 au nouveau centre culturel Boukmakh à Tanger..[/color][/size][/justify][/b]
[justify][size=12][color=#000066] Mohamed M’rini, qui a fait de brillantes études en Sciences humaines à Bruxelles, en Belgique, a travaillé une vingtaine d’années durant auprès de divers organismes de coopération inte
ationale pendant la période de décolonisation de l’Afrique.
En 1993, ce Tangérois de souche a embrassé une brillante carrière jou
alistique qui l’a amené à créer son propre jou
al « Le Filon », une expérience qui a duré cinq années, après quoi Mohamed M’rini a prêté sa fine plume à des hebdomadaires locaux, se faisant un fidèle lectorat de qualité.
Aujourd’hui, cet éminent jou
aliste qui fait valoir ses droits à une retraite bien méritée, n’a pas abandonné, pour autant, la scène culturelle et associative tangéroise dans laquelle il brille à travers une participation jugée à sa juste valeur par ceux qui le connaissent. Et ils sont nombreux !
Quant à Rachel Muyal, elle représente pratiquement la mémoire culturelle de Tanger après avoir consacré une grande partie de sa vie au milieu des rayonnages de la librairie des Colonnes, durant les années de gloire de cette institution qui comptait pour l’un des meilleurs havres de la culture en Afrique du nord. C’est en 1973 qu’elle prendra la suite des sœurs Gerofi qui avaient donné à ce lieu son esprit et sa renommée et, jusqu’en 1999, elle a présidé aux destinées de cette institution, avec une passion et un enthousiasme qui n’ont jamais décliné. Elle a innové les « signatures d’auteurs » et perpétué le rayonnement et l’image de la librairie avec une énergie à toute épreuve et une volonté de gestion saine et cohérente, ce qui lui a valu la prestigieuse distinction de « Chevalier des Arts et des Lettres » qui lui a été déce
ée en France le 15 Février 1996.
Aujourd’hui, Rachel Muyal est toujours une référence dans tout ce qui se rapporte à l’art et à la culture dans notre ville. Sa présence est partout souhaitée et appréciée dans les cercles de l’intelligentsia tangéroise et au sein de la société civile.
Hamid Bénani est, quant à lui, un réalisateur et scénariste marocain, né le 5 novembre 1940 à Meknès. En 1958, il bénéficie d’un stage en art dramatique et d’atelier de création et d’écriture organisé par le ministère de la Jeunesse et des Sports. Il effectue ses études secondaires aux lycées Poeymirau et Moulay Ismaïl, avant de rejoindre la Faculté des lettres de Rabat où il obtient une licence en philosophie en 1964.
En 1965, il entreprend des études de cinéma à l’Institut des hautes études cinématographiques (IDHEC) appelé aujourd’hui « Femis », dont il sort lauréat en 1967, section « Réalisation, production et régie ».
Après un bref passage à la Radiodiffusion Télévision marocaine, il fonde en 1970 la société de coproduction « Sigma 3 » qui donne lieu à son premier long métrage « [color=#ff0000]Wechma [/color]» (Tatouage), un film d’une grande notoriété.
Il devra attendre une vingtaine d’années avant de tou
er son deuxième long-métrage « La Prière de l’absent » adapté du roman célèbre de l’écrivain Tahar Ben Jelloun.
Le programme de la quatrième édition de « Cap Spartel Film » prévoit la mise en compétition de 22 films et la projection d'autres œuvres cinématographiques, notamment de réalisateurs européens.
Au menu figurent également une conférence encadrée par des cinéastes, des critiques et des académiciens, un débat sur les films et une exposition collective d'art plastique et de photographie d'artistes créateurs, outre des soirées artistiques. Deux ateliers de formation sont également prévus, l’un sur le scénario et l’autre sur la manière de réaliser un court métrage, dédiée aux étudiants.
Plusieurs Prix seront déce
és aux participants dont le Grand Prix du festival ; le Prix du jury ; le Prix de la critique et de la presse, et un Prix au nom du défunt costumier Tangérois Larbi Yacoubi.[/color][/size][/justify]
[center][size=15][b][color=#006699][link=http://www.lejou
aldetange
ews.com]Le Jou
al De Tanger[/link][/color][/b][/size][/center]