Interpellation de 17 jeunes pour actes de vandalisme dans un marché de poissons
[color=#999999][size=09] 02-06-2018 à 10:37:43 [/size][/color]
[b][justify][size=12] Jusque-là, la campagne de boycott déclenchée le 20 avril de
ier, visait principalement trois produits de grande consommation : eau minérale, lait et carburant.
Cependant, aujourd’hui, elle menace de s’étendre également au poisson. Depuis quelque temps, en effet, les hashtags « Laisse-le pourrir » et ‘’Laisse-le nager’’ circulent sur le net.
Mais, depuis quelques jours, les choses commencent à évoluer sur le terrain.
C’est ainsi que des groupes de jeunes ont déclenché, mercredi, sous le regard impuissant de marchands de poisson, des opérations de destruction de marchandises mises en vente aus marchés de poisson au souk hebdomadaire de la commune Alhamra dans la province de Tétouan et au Souk Beni Hassan, situé entre les villes de Tétouan et Chefchaouen.
Ils s’en sont également pris à des citoyens qui, malgré l’appel au boycott continuent de consommer du poisson.
Une vidéo montre les auteurs de ces actes de vandalisme criant qu’il » ne faut plus vendre de poisson, ni l’acheter « , et détruisant ou mettant le feu à des caisses de poissons.
Ces dérapages ont donné lieu à l’interpellation par la gendarmerie royale de 17 jeunes gens qui font l’objet d’une enquête ordonnée par le parquet compétent, pour
La confusion règne autour de cette nouvelle affaire : au moment où des facebookers estiment qu’il s’agit d’une action faisant partie de la campagne de « Boycott » à cause de la flambée des prix durant le mois de Ramadan, d’autre sources imputent la question à des confrontations entre clans.
Pour sa part, la fédération des chambres des pêches maritimes a attribué la hausse des prix du poisson, durant le mois de Ramadan, aux pratiques de certains intermédiaires qui s’adonnent à des pratiques malhonnêtes, en monopolisant ces marchandises et profitant des occasions, où la demande est élevée, pour augmenter le prix aux dépens des consommateurs et des armateurs des bateaux de pêche, appelant les autorités publiques à mobiliser les mécanismes de contrôle pour lutter contre la spéculation dans les prix des produits alimentaires de base.
La fédération a affirmé que « les propriétaires de bateaux de pêche ne sont pas responsables de cette hausse et que les prix sur les marchés de gros du poisson dans les ports de pêche n’ont connu aucune augmentation significative au cours des de
iers mois.
« Les propriétaires de bateaux de pêche sont contraints, par la loi, de vendre leurs produits dans les ports par l’entremise de l’Office national des pêches », précise la même source, assurant que le prix des sardines varie entre 3 et 8 dirhams, et ce avant et durant le mois sacré ».
La Fédération a appelé les autorités publiques à «protéger les consommateurs contre l’avidité de certains intermédiaires dont le seul souci est de faire rapidement des profits aux dépens du citoyen» et leur a demandé de « mobiliser tous les mécanismes de contrôle pour lutter contre le monopole et la spéculation sur les produits alimentaires ».
Aucun communiqué officiel n’est publié jusqu’à maintenant..[/size][/justify][/b]