Pour protester contre les répercussions de la flambée des prix du carburant à la pompe, sur leur activité, les chauffeurs de taxis à Tanger, comme partout dans le Royaume, ont répondu à l’appel à la grève lancée par cinq centrales syndicales à travers le Royaume.
Les habitants de Tanger, en majorité perturbés par cette grève, se sont rabattus sur les autobus qui, circulant de manière archi-comble, ne pouvaient contenir la totalité des passagers.
Un gréviste a affirmé qu’auparavant, un conducteur de taxi gagnait jusqu’à 170 dirhams par jour, une somme qui a baissé aujourd’hui, à cause de la flambée des prix à la pompe. «Le prix du litre de gasoil dépasse désormais la barre des 12 dirhams, ce qui impacte lourdement nos recettes quotidiennes», a-t-il déploré.
C’est aussi le cas des titulaires d’agréments de transport qui ont vu fondre leur recette journalière.