Alors que dans trois communes de Tanger, le vote s’est déroulé dans le calme et sans surprise puisque c’est Mohamed El Hammami (PI) qui a été élu comme président du Conseil de Bni Mkada, alors que Mohamed Said Ahrouch (PAM) présidera aux destinées de Charf-Souani et Abdelaziz Benazzouz (PAM) a celle de Mghogha en battant largement un autre candidat du MP, les élections à la présidence du conseil d’arrondissement de Tanger-Médina qui ont eu lieu dimanche 3 octobre, se sont avérées plutôt houleuses, parce qu’elles se sont soldées par la victoire de Mohamed Cherqaoui, du Mouvement Populaire qui, quoique considéré par ses détracteurs comme un intrus sans aptitude, a obtenu 21 voix sur les 23 suffrages exprimés.
Au cours de ce scrutin, deux conseillers de l’Union Socialiste des Forces Populaires (USFP) se sont abstenus de voter suite à une décision de leur parti prise deux jours auparavant.
Dans une déclaration post-scrutin, Mohammed Cherqaoui s’est engagé à travailler avec l’ensemble des partis politiques, se disant étonné des faits qui ont accompagné le processus électoral, dont des accusations qui, selon lui, ne sont rien d’autre qu’une «guéguerre politique», minimisea-til
Concernant le déroulé de cette élection, les conseillers RNI-PAM-PI se sont retirés au moment du vote, suite à de nombreuses tracasseries, insultes et coups bas, laissant sur place 23 conseillers seulement sur la quarantaine que compte l’exécutif de Tanger-Médina. C’est ce qui a permis au Haraki Mohamed Cherqaoui de battre ses challengers du RNI, Abdelouahed Aazibou, et du PI, Mohamed Akbib,
Les joutes électorales ont débuté dimanche matin, sous très haute surveillance des forces de l’ordre, ce qui n’a pas empêché de violentes rixes entre les conseillers de l’alliance RNI-PAM-PI et ceux soutenant le candidat du Mouvement Populaire.
Cette élection a été vivement contestée par l’alliance sortie majoritaire des élections du 8 septembre 2021, qui a considéré que le choix sans équivoque des électeurs tangérois a été bafoué par l’élection du candidat haraki. Le trio RNI-PAM-PI ne compterait pas baisser les bras et aurait décidé de saisir la justice en vue de rétablir la légalité.
En attendant, le proche avenir nous montrera si les détracteurs de Cherquaoui voient juste concernant ses capacités et ses aptitudes jugées très limitées et donc bien en deçà de celles exigées d’un président de conseil d’arrondissement, tel que celui de Tanger-Médina, un poste d’une grande responsabilité qui n’est pas de tout repos et qui exige de grandes perforùances.
Une drôle de galère dans laquelle s’est embarqué Mohammed Cherqaoui qui est dans le collimateur, sous de puissants projecteurs, et qui est attendu au premier faux-pas.
Affaire à suivre…