Les familles des victimes du drame de l’atelier de Tanger, qui a fait 29 morts, ont réitéré leur demande au gouvernement de créer une commission d’enquête indépendante pour déterminer la responsabilité des uns et des autres, et réclament un dédommagement pour le préjudice moral et matériel subi des conséquences psychiques et financières sur les familles qui ont perdu ceux qui subvenaient à leurs besoins.
Certaines rescapées, soulignent-ils, vivent dans la précarité, d’autres ont vu leur santé se dégrader faute de protection sociale, sans oublier celles qui risquent d’être expulsées pour n’avoir pas pu payer leur loyer.
Les familles réclament une aide urgente pour atténuer leur souffrance et leur garantir une protection sociale ainsi qu’une couverture médicale.