Deux Artistes Américains dans nos murs
[color=#999999][size=09] Le 21-09-2016 à 11:41:22 [/size][/color]
[b][justify][size=12][color=#333333]Nous avons eu le plaisir de croiser deux grands artistes qui séjou
ent actuellement dans notre ville, le Maroco-Américain [color=#993300]Hassan Ouakim[/color], représentant de la Communauté marocaine aux Etats-Unis dépuis une quarantaine d’années et, par ailleurs, directeur artistique du théâtre new- yorkais «La Mama », et l’Américain [color=#993300]Micheal Cotten[/color], cinéaste de renommée inte
ationale qui a eu à travailler avec des célébrités de la dimension de feu Michael Jackson..[/color][/size][/justify][/b]
[center][color=#333333][size=18]***[/size][/color][/center][justify][size=12][color=#000066]Une rencontre du directeur de notre hebdomadaire, [color=#ff0000]Abdelhak Bakhat[/color], avec ces deux Monuments de la culture inte
ationale nous apprend que M. Hassan Ouakim séjou
e à Tanger pour la présentation et la signature, dans deux mois, de son de
ier livre intitulé « [color=#ff0000]Mémoires d’un berbère[/color] ».
M. Michael Cotten, quant à lui, nous est présenté comme un habitué du Maroc, plus particulièrement de la cité du cinéma, Ouarzazate. Sa présence à Tanger est justifiée par la réalisation d’un documentaire sur le célèbre artiste peintre Ahmed Yaacoubi, décédé en 1985 à New York et inhumé, d’abord au New Jersey puis rapatrié à Tanger, un quart de siècle plus tard.
Rappelons que le grand peintre marocain feu Ahmed ben Driss El Yacoubi, né à Fès en 1928 dans une famille de guérisseurs, s’était installé à New York, aux Etats-Unis, où il avait élu domicile jusqu'à son décès survenu le 25 décembre 1985. Il fut inhumé par une jou
ée enneigée dans un cimetière musulman au New Jersey. En 2009, soit 24 ans après, sa dépouille a été rapatriée et enterrée à Tanger.
[center][img]www.lejournaldetanger.com/images/newspost_images/bakhaat.jpg[/img][/center] [center][size=9][color=#666666]Le directeur du Jou
al de Tanger, Abdelhak Bakhat (à dr), s’entretenant avec le cinéaste Américain Michael Cotten
(au centre) et l’écrivain Maroco-Américain, Hassan Ouakim (à g). Photo : Hamouda [/color][/size][/center]
La visite de Michael Cotten à Tanger devrait permettre à ce cinéaste américain de rencontrer les proches de feu Yaacoubi et d’avoir accès à une documentation susceptible de l’aider à réaliser un documentaire sur la vie et l’œuvre de ce défunt artiste-peintre.
Quand Ahmed Yacoubi s’était installé à New York, au quartier du Lower East Side dans un studio au-dessus d'un théâtre, il y vécut avec l'artiste Carol Cannon jusqu'à peu avant sa mort en [color=#ff0000]1985 [/color]d’un cancer du poumon. Il ne laissa pas de testament.
Feu Ahmed ben Driss El Yacoubi s’est éteint dans un oubli relatif à Manhattan, Les œuvres de ce talentueux peintre de la jet-set dans les années 1950, qui en ont a fait un ambassadeur de la culture et qui, à un moment de sa vie, s’était lié d’amitié avec le légendaire Beat poète Allen Ginsberg et la femme de la haute société [color=#ff0000]Peggy Guggenheim[/color] qui avait acheté quelques-unes de ses œuvres pour sa collection privée, sont l’enjeu d’une bataille judiciaire entre le fils et héritier unique du peintre, Soufian Yacoubi qui réclame [color=#ff0000]400,000 $[/color] à Carol Cannon sous prétexte qu’elle vend des œuvres de son père sur inte
et.
« Je n'ai jamais rien pris » se défend Cannon. Dans les documents au tribunal, elle qualifie Soufian de « fils présumé de l'artiste » et affirme qu'il n’a fait surface qu’après les obsèques de Ahmed Yacoubi.
« Elle était au courant qu'il avait un fils. Elle n'avait aucun droit » de vendre ses œuvres, répond Larsen Krim, basé à Manhattan, exécuteur du domaine Yacoubi et représentant de Soufian Yacoubi aux USA.
D’après Krim, Carol Canon aurait en sa possession 50 pièces d’une valeur de 50,000 $ chacune. Carol Cannon a refusé de faire des commentaires sur la collection, disant seulement que son but est de la préserver pour une éventuelle rétrospective.
Elle a cependant admis avoir vendu quelques petits croquis pour payer les frais d’entrepôt climatisé et du site web consacré à l'héritage de l'artiste.
De nos jours, les peintures de Ahmed Yacoubi sont présentes dans les collections du MoMA de New-York et du Musée d'Art Mode
e à Paris. » [/color][/size][/justify]
[center][size=15][b][color=#006699][link=http://www.lejou
aldetange
ews.com]Le Jou
al De Tanger[/link][/color][/b][/size][/center]