Avortement spectaculaire du braquage d’une agence bancaire à la Plaza Toro
En milieu d’après-midi de mardi 16 avril courant, des images surréalistes font rapidement le tour des réseaux sociaux montrant la façade de l’agence de la Banque marocaine du commerce extérieur (BMCE) située à proximité de la Plaza Toro, dans le quartier Moghogha à Tanger.
Devant l’entrée de l’agence bancaire, des dizaines de personnes sont attroupées, téléphone portable à bout de bras pour filmer une scène insolite se déroulant à l’intérieur de la banque, derrière la porte d’entrée vitrée cadenassée sur laquelle s’acha
e un individu, tentant de briser la vitre de la portière à coups de pieds répétés avec force, portant un gros sabre à la main.
Ces images également captées par une caméra de surveillance de la banque, montrent un jeune homme, la trentaine, qui est en fait un voleur ayant tenté de braquer l’agence bancaire en menaçant les employés avec son arme blanche, leur exigeant de lui remettre le contenu de la caisse, mais qui s’est trouvé piégé à l’intérieur, la fermeture de la porte de sortie étant commandée par un système électronique.
Devant l’impossibilité de briser la glace à verre armé pour quitter l’agence et face à une foule agglutinée devant l’entrée et au-delà de la chaussée de la route de Tétouan, le voleur a fini par abandonner pour ôter son veston et s’allonger par terre dans le hall de la banque où il a été cueilli par la police qui a accouru sur la lieu du drame après avoir été alertée par les banquiers mais aussi par des témoins.
Le jeune criminel a été embarqué sous les yeux de la foule et emmené à l’hôtel de police où il a été placé en garde à vue pour les besoins de l’enquête et l’instruction du dossier destiné à la justice.
Apparemment, il s’agirait d’un voleur amateur qui aurait eu recours à cet acte de désespoir dans le but de se procurer, à tout prix, de l’argent pour faire soigner son père gravement malade, lui-même client de cette agence bancaire qui lui aurait refusé un crédit de consommation.
Mais tout cela ne justifie en rien cet acte criminel passible d’une condamnation.