Dans l’après-midi de mercredi 25 août courant, le bout de la rue du Prince Héritier à Tanger, au niveau du croisement de la rue du Mexique, la circulation était interrompue et le lieu était bondé de personnes venues assister à l’arrestation d’un meurtrier qui venait de commettre un assassinat à l’arme blanche, à l’intérieur du café-restaurant « Le Cercle », un club privé appartenant à la Communauté israélite à Tanger, situé au premier étage d’un immeuble.
Les forces de police et des éléments de la Protection civile, alertées, étaient arrivées en force et leurs véhicules étaient parqués au milieu d’une foule dense et bruyante .Les commentaires allaient bon train et des journalistes filmaient la scène et recueillaient des témoignages simultanément lancés sur les réseaux sociaux.
Il n’a pas fallu longtemps pour voir sortir des secouristes portant une civière avec un blessé, apparemment grave, aussitôt évacué en urgence à l’hôpital.
Ensuite plusieurs policiers encadrant et maitrisant un individu au visage couvert, sont précipitamment sortis de l’immeuble et forcé un passage au milieu de la foule pour conduire l’individu vers une voiture de police qui a aussitôt démarré.
Selon les premiers éléments de l’enquête, le meurtrier serait un homme de 36 ans, ayant des antécédents judiciaires dans des crimes de droit commun et présentant, apparemment, des signes de troubles mentaux.
Il s’agirait d’un habitué des lieux qui connaissant parfaitement sa victime, un citoyen Marocain de confession juive qui tenait en gérance le Club « Le Cercle » où le suspect se faisait régulièrement servir des repas gratuits.
Comme d’habitude, l’homme est venu mercredi, mais cette fois, il aurait exigé du gérant du club « Le Cercle » de l’embaucher en qualité d’auxiliaire journalier.
Devant le refus du gérant, une altercation serait née entre les deux hommes, ce qui aurait amené le meurtrier à exhiber une arme blanche de petite taille et à poignarder le gérant, au niveau du tronc.
Ainsi, grièvement blessé, la victime aurait rendu l’âme au cours de son transport à l’hôpital.
Le mis en cause est placé en garde à vue pour les besoins de l’enquête et l’instruction du dossier judiciaire d’usage.