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Les mièvreries télévisuelles coupent l’appétit à l’heure du ftour

On sait que es téléspectateurs marocains d’un certain niveau, boudent, depuis des années, les menus stupides de nos chaînes nationales qui nous imposent de pseudos sitcoms, de violentes caméras cachées et de fameuses séries se voulant comiques à pleurer parce qu’elles ne font rire personne, sinon leurs réalisateurs et leurs interprètes, la plupart des « nullards » en scénarios, en production et en mise en scène qui se permettent, avec un amateurisme criard, de présenter n’importe quoi au téléspectateur impuissant, leur travail n’obéissant à aucun contrôle hiérarchique.
Pire ! A coup sûr, elles vous coupent l’appétit à la rupture du jeûne.
Cette année encore, dès l’appel du muézin, on est confronté, je ne sais sur quelle chaîne déjà, tellement elles se ressemblent dans leurs stupidités, à une bagarre en studio, bêtement concoctée par Tarik Boukhari, qui s’est improvisé « comédien dans la tragédie ». Et vas-y pour la dispute, et vas-y pour l’échange d’insultes et autres chaudes bagarres qui finissent bêtement en accolades accompagnées d’un rire jaune, et de fausses excuses.
Si l’on exclue le sit com « Hay El Bhja 2 » de la deuxième chaîne et quelques feuilletons de la première, relativement valables, tout le reste doit aller à la poubelle.
Ainsi donc, les téléspectateurs, encore fidèles à la télévision marocaine, sont déçus par ce qu’on leur sert comme mièvreries ramadanesques et idioties se prétendant des oeuvres artistiques.
Ceci, alors que ces calamités télévisuelles, surnommées par la plupart des Marocains “lahmouda” (acidité) ou encore “labsala” (bêtise), donnent la migraine, il est tout à fait légitime que la plupart des téléspectateurs abandonnent leurs chaînes nationales pour se réfugier auprès de chaînes étrangères ou devant leur téléphone portable.
Là, au moins, on peut apprendre des choses utiles si l’on sait éviter ces banalités de nos artistes qui n’arrêtent pas de se critiquer et de se chamailler gauchement, sur la Toile.
Là encore, le bas niveau intellectuel, le manque d’éducation et la mégalomanie s’imposent à nous de façon pitoyable…

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