Le Tribunal de première instance de Tétouan a récemment condamné un chauffeur de taxi à deux deux mois de prison et à une amende de 2 000 DH pour avoir harcelé une de ses clientes, une jeune fille à l’intérieur de son taxi.
Bien que la victime ait retiré sa plainte, la condamnation a été retenue contre le mis en cause.
Cette situation inhabituelle se justifie par l’une des revendications du mouvement féministe marocain qui veut qui veut que les procès pour harcèlement sexuel prouvé, se poursuivent d’office même si la victime retire sa plainte.
Une loi réprimant le harcèlement de rue avait été adoptée en septembre 2018. Les personnes qui commettent des actes de harcèlement sexuel contre des femmes sont ainsi passibles des peines allant jusqu’à six mois de prison. La peine est doublée si l’auteur est un collègue de la victime.