Une série de meurtres inouïs frappent les capitales du Gabon et du Cameroun. Dans les deux contextes, la mutilation des victimes suggère l’hypothèse des crimes dits « rituels », effectués pour avoir accès à au moins deux choses : le pouvoir et la réussite économique.
Lorsque le Préfet de Molyko (Sud Cameroun) vient à disparaitre, l’agent spécial Hayka est mis sur l’affaire. Très vite, il est pris dans l’engrenage d’évènements mystérieux bouleversant radicalement le culte qu’il voue à la rationalité. Pour la première fois de sa vie, il est pris au piège entre deux mondes où les frontières entre milieu physique et métaphysique sont ambulantes ; ou les rôles de « chasseur » et « chassé » ne sont pas toujours clairs.
Dans Les L(armes) du pouvoir, Sali Bouba Oumarou plonge les lecteurs dans les imaginaires pouvant être associées à la face sombre de la quête du « POUVOIR ». En partant de faits réels, d’anecdotes les plus improbables les unes des autres, agrémentés de descriptions réalistes, il propose un moment d’évasion où les rites s’érigent en point d’observation des rapports de pouvoir et de construction de liens particuliers. Tout au long des 192 pages de ce roman palpitant, le lecteur voit surgir, sous différentes facettes, ces rencontres atypiques des hommes avec leur environnement ; rencontres où performances discursives, gestuelles et manipulation d’objet prennent un sens autre que leurs sens courant, contribuant ainsi à la circulation d’imaginaires pessimistes alimentant considérablement la méfiance dans certaines collectivités.
Le roman est disponible à Tanger à la libraire la virgule et la librairie les insolites.