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L’EXPLOITATION DES PLAGES UN CALVAIRE ANNUEL

Qui est derrière l’obtention des autorisations d’exploitation des espaces maritimes et autres par les spéculateurs et les loueurs de parasols. Une interrogation sur une thématique populaire qui revient comme chaque été estival. L’année dernière, le ministère de l’Intérieur avait refusé de faire des concessions politiques sur ce sujet et insiste sur l’application rigoureuse des régimes réglementaires sur l’occupation temporaire des domaines publics et maritimes, ainsi que sur la nécessité pour les communes de mettre en œuvre les moyens de contrôler l’exploitation des autorisations qu’elles accordent.

Le sujet des plages et tous leurs calvaires reviennent encore cette année sur scène avec une ampleur considérable. Aussi bien dans les villes du Nord que sur toutes les plages du Royaume. Les vacanciers s’indignent de la domination des propriétaires de parasols sur les plages les plus fréquentées, au point que, dans certaines, il est presque obligatoire de louer un parasol pour s’y installer. À rajouter, les performances des jets-sky, les moteurs à 4 roues, les balades à cheval ou à dos de chameaux, les joueurs de foot, de tennis ou autres. Les autorités de l’Ordre sont là, mais ne font rien ou se dispensent chacun à sa façon.

Dans le Nord, la controverse est là et elle affecte les plages de Tétouan et M’diq, Cabo-Negro, plage Rifiyen, Tanger municipale, la plage Sidi Kacem, la plage Sol, la plage Ba Kacem, Merkala, la plage Sidi Kankouch, les plages qui sont connues pour leur affluence élevée et l’arrogance des loueurs de parasols imposés. Devant la montée de leur colère, le sujet avait suscité un vif intérêt pour se rendre au Parlement l’année dernière. Des députés s’étaient exprimés en réponse aux plaintes des résidents qui dénoncent des problèmes dans l’octroi des autorisations pour louer des parasols. Selon la source, il a été critiqué le non-respect des exigences liées à cette activité, en particulier en ce qui concerne le nombre de parasols mis à la location ou encore la superficie exploitée. En revanche, lorsque l’on constate que dans la ville de Tanger, l’ancien Wali, M. Mhidia, avait ordonné l’interdiction de toute exploitation des estivants par les loueurs de parasols et l’interdiction à ces derniers d’exploiter les plages à leurs propres fins, mais pourtant rien n’a été fait. Il semble que les mesures prises par les autorités locales l’année dernière, qui impliquaient l’établissement d’instructions très rigoureuses pour renforcer le contrôle de la location de parasols sur les plages, n’aient pas abouti à un retour à l’ordre, même si les commissions spécialisées s’étaient déplacées un peu partout, notamment sur les plages ayant été sujets des plaintes pour garantir le respect des dispositions réglementaires, malgré les saisies de matériel et les sanctions appliquées ceux qui contreviennent aux cahiers des charges, le retrait des autorisations accordées par les communes rien n’a changé ces dernières continuent a donner ces fameuses autorisations ne tenant compte de personne.

M.N.B

 

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