La Fête du Trône une tradition de la Monarchie Marocaine, ancrée dans le temps
[color=#999999][size=09] Le 02-08-2017 à 12:49:23 [/size][/color]
[b][justify][size=12][color=#000000]Sauf changements de de
ière heure, les festivités de la commémoration du 18ème anniversaire de l’Intronisation de SM le Roi Mohammed VI se dérouleront dans les villes de Tanger et Tétouan. Les deux grands moments de cette célébration porteront sur le discours de la Fête du Trône que prononcera le Souverain demain dimanche 30 juillet à l'adresse de la Nation et la cérémonie des vœux et de remise de décorations à des personnalités marocaines et étrangères. Dans la soirée aura lieu le rituel dîner.
[center][img]www.lejournaldetanger.com/images/newspost_images/sm-le-roi-amir-al-mouminine-prside-la-crmonie-dallgeance-m.jpg[/img][/center]
Le lendemain, la cérémonie d'allégeance (Bay'a) se déroulera à Tétouan en présence des représentants officiels et élus des 12 régions du Maroc …[/color][/size][/justify][/b]
[b][center][color=#ff0000]La Fête du Trône[/color][/center][/b][center][size=13][color=#660066]une tradition de la Monarchie Marocaine, ancrée dans le temps[/color][/size][/center]
[justify][size=12][color=#000066]Les différentes dynasties marocaines ont conçu leur règne sur une assise politico-religieuse. Ce complexe rituel de la monarchie marocaine atteint son paroxysme sous Ahmed El Mansour (1578-1603). Mais le plus important à l’époque contemporaine reste sans doute la Fête du Trône (Aïd el-Aârch), célébrée en grande pompe pour commémorer l’accès du roi au pouvoir. Cette fête est perçue par la majorité de la population et des élites comme un rituel qui se perpétue depuis la nuit des temps. Mais la réalité historique est pour le moins différente. De création récente –1933, la Fête du trône s’inscrit dans ce que les historiens appellent l’invention de la tradition, c’est-à-dire la mise en place d’un ensemble de pratiques rituelles pour créer une continuité fictive avec le passé et inculquer des normes de comportement à la population au nom de la tradition qui symbolise et célèbre la nation marocaine.
[center][img]www.lejournaldetanger.com/images/newspost_images/discourstrone.jpg[/img][/center]
Après le Traité de Fès en 1912 une élite nationaliste émerge dans les principaux centres urbains du pays et, influencée par les idées européennes sur la nation et le nationalisme, pense le Maroc comme un État-nation.
Pour catalyser l’imaginaire du plus grand nombre de manière rapide, les jeunes nationalistes, décident de célébrer l’accession au pouvoir de SM Mohammed V (1927-1961), considéré comme le symbole de la souveraineté et de l’unité nationale. Une occasion en or pour rassembler la population autour de sentiments et d’aspirations communes et propager les « idées » nationalistes.
Bien qu’elle soit restée relativement limitée, la première Fête du trône est une véritable réussite. Elle a en effet attiré la sympathie populaire et acculé l’autorité tutélaire. Cela pousse les nationalistes à voir plus grand l’année suivante. À cet effet, plusieurs comités d’organisation voient le jour dans les différentes régions du royaume.
Ainsi, la Fête du trône s’impose très rapidement comme une fête nationale qui exprime haut et fort la naissance de la nation marocaine. C’est la première fois qu’un sentiment, que l’on peut appeler « marocanité », émerge et fait de cette fête un moment privilégié de mobilisation populaire.
Depuis l’intronisation de SM le Roi Mohammed VI, le 30 juillet est une date chère à tous les Marocains et une occasion pour célébrer dans la joie et l’allégresse l’anniversaire de l’intronisation de leur Roi ; une Fête qui atteste de l’attachement et de la symbiose entre le peuple marocain et le Trône mais qui symbolise aussi l’unité de
l’Etat et la confiance en un avenir qui répond aux souhaits des marocains de vivre dans le développement, la prospérité, la sécurité et la dignité.
La Fête du Trône se veut être aussi l’occasion de mettre en exergue l’ensemble des réalisations et chantiers de développement mis en œuvre par SM le Roi Mohammed VI dans toutes les régions du Maroc et de renouveler la détermination du peuple marocain, de Tanger à Lagouira, à rester fidèle à sa devise éte
elle qu’est « Dieu-Patrie-Roi ».
La Fête du Trône a également de profondes significations dont le renouvellement de l’acte d’allégeance, un pacte liant le Trône au peuple, d’autant plus que la monarchie est le symbole de l’unité de la Nation et est garante de la pérennité et de la continuité de l’Etat, et la prestation de serment de nouveaux officiers lauréats issus des grandes écoles militaires et de police ; deux activités qui se tiennent le lendemain, soit le 31 juillet.
N’en déplaise à ses ennemis, le Maroc poursuit sereinement sa route vers le développement à sa propre cadence offrant au peuple marocain une vie pleine de dignité et d’espoirs qui se réalisent jour après jour contrairement à certains pays qui ne peuvent que constater jalousement ses avancées sur les plans, politique, économique, social, de l’éducation, de la santé, de la protection de la femme et des enfants, du respect des Droits de l’Homme et des libertés, de la démocratie mais aussi ses victoires diplomatiques aux plans inte
ational, régional et continental.
La Jou
ée du 30 juillet est marquée par la cérémonie de présentation des voeux au Roi du Maroc et par le discours du Trône dont celui du précédent anniversaire était notamment axé sur la question des disparités sociales qui persistent et ralentissent le développement et sur le lancement d’un vaste chantier de mise à niveau de régions enclavées dans l’Atlas et le Rif, les régions sahariennes arides et les oasis ainsi que nombreux villages dans les plaines et sur les côtes.
Dans ce même discours, SM le Roi avait exprimé le refus ferme et non négociable du Maroc sur une quelconque tentative d’atteinte à sa souveraineté nationale et à son intégrité territoriale mais aussi contre ses institutions ou la dignité du peuple marocain, soulignant que les de
iers développements intervenus quant à la question du Sahara marocain ont attesté de la justesse des droits du Maroc sur ses provinces sahariennes, appelant, le peuple marocain à rester vigilant et mobilisé pour annihiler toutes manoeuvres des ennemis du Maroc sur cette affaire et à s’y opposer avec toutes ses forces.
S’agissant de la politique extérieure du Maroc, le Souverain avait précisé que celle-ci reste et restera empreinte de rigueur, de solidarité et de crédibilité afin de relever les défis et de conforter une coopération Sud-Sud efficiente, notamment avec les pays du continent africain.
Conce
ant la communauté marocaine à l’étranger, le Chef de l’Etat marocain, n’avait pas hésité à adresser un ferme avertissement aux Consuls généraux pour qu’ils mettent un terme à certains dysfonctionnements et donner Ses hautes instructions à leur Ministère de tutelle de sanctionner avec toute la fermeté requise tout abus perpétré par des fonctionnaires de ces Consulats, dénonçant que certains d’entre eux se préoccupent plus de leurs intérêts égoïstes que de celui de leurs compatriotes.
Une intervention de SM le Roi sur ce sujet démontre tout l’intérêt qu’Il porte à Ses citoyens de l’étranger, à les défendre et à renforcer leurs liens avec leur pays d’origine pour qu’ils puissent apporter leur énergie au développement de leur patrie.
Quant à l’intégration des représentants des Marocains à l’étranger dans les institutions consultatives, de gouve
ance et de démocratie participative, SM le Roi Mohammed VI avait appelé à la mise en oeuvre des dispositions constitutionnelles et d’un Conseil qui réponde aux voeux de tous les Marocains à l’étranger.
Enfin, le Souverain avait évoqué l’impérieuse nécessité pour les Marocains de sauvegarder leur identité en restant attaché au rite Sunnite Malékite afin de lutter efficacement contre l’extrémisme religieux et le terrorisme.
A ce sujet, SM le Roi avait demandé à son peuple de ne permettre à quiconque de lui donner de leçons sur sa religion et de rejeter toute tentative étrangère de l’en dévier, tout en respectant les autres religions du Livre et les doctrines qui s’y rattachent.
« Tel est le premier devoir patriotique et religieux que les Marocains ont choisi librement et transmis de père en fils », avait souligné le Souverain marocain..[/color][/size][/justify]
[right][size=9][color=#999999]Photo :DR[/color][/size][/right]