En attendant que le nouveau gouvernement soit constitué et prenne place, le gouvernement sortant de Saâdeddine El Othmani continuera à gérer les affaires courantes, conformément aux articles 47 et 87 de la Constitution. Il doit assurer la continuité des projets en cours, notamment ceux qui concernent l’ordonnancement des dépenses et la centralisation des recettes. Il devra également maintenir le suivi des missions diplomatiques qui lui sont attribuées.
Néanmoins, la loi organique 65-13 interdit au gouvernement sortant de prendre des décisions susceptibles d’engager durablement le futur gouvernement, notamment l’approbation de projets de lois et de décrets réglementaires ainsi que les nominations aux fonctions supérieures entre autres.