Levée de rideau sur le 18ème Festival national du film de Tanger Consécration de Farida Benlyazid
[color=#999999][size=09] Le 06-03-2017 à 10:25:29 [/size][/color]
[b][justify][size=12][color=#000000] La levée de rideau s’est faite dans la soirée d’hier vendredi au centre culturel Boukmakh, sur la 18ème édition du Festival national du film de Tanger, programmée du 3 au 11 mars courant, prévoyant la mise en compétition de 12 à 15 long-métrages et de 15 à 20 court-métrages qui sont en lice pour remporter le Grand Prix de cette manifestation ![/color][/size][/justify][/b]
[justify][size=12][color=#000066] Selon le centre cinématographique marocain, organisateur de l’événement, ce festival qui a lieu habituellement au mois de février, a été repoussé d’un mois, cette année, afin de ne pas créer de télescopage avec d'autres événements cinématographiques inte
ationaux, comme le festival de Berlin, par exemple.
A l'instar des précédentes éditions, le festival prévoit des ateliers et la présentation du bilan annuel du cinéma marocain.
La Commission de sélection des longs-métrages, présidée par le cinéaste Mohamed Abderrahman Tazi, a visionné 21 films et en a sélectionné les 15 suivants : 1. «A la recherche du pouvoir perdu» de Mohamed Ahd Bensouda ; «Addour» d’Ahmed Baidou ; «Hayat» de Raouf Sebbah ; «Headbang lullaby» de Hicham Lasri ; «Iperita» de Mohamed Bouzaggou ; «La main de Fadma» d’Ahmed El Maanouni ; «La nuit ardente» de Hamid Benani ; «Le clair-obscur» de Khaoula Assebab Benomar ; «Le milliard» de Mohamed Raïd El Meftahi ; «Le voyage de Khadija» (doc) de Tarik El Idrissi ; «Les miracles d'un serment» (doc) de Loubna El Younssi ; «Lhajjates» de Mohamed Achaour ; «My name is Adil» de Adil Azzab ; «Nouhe ne sait pas nager» de Rachid El Ouali ; «Pluie de sueur» de Hakim Belabbes.
[center][img]www.lejournaldetanger.com/images/newspost_images/fouad_laroui_mohamed.png[/img][/center][center] [size=10][color=#666666]1- Fouad Laroui président du jury longs-métrages.
2- Mohamed Ulad Mohand président du jury courts-métrages[/color][/size][/center]
Côté courts métrages, la Commission présidée par le ralisateur Driss M’rini a visionné 52 films et en a sélectionné 15 également : «Amal» de Aïda Senna, «Bêlons» d'El Mehdi Azzam, «Chance» de Khalid Douache, «Clown» de Hicham Elouali, «Comme un 14 février» de Wadii Charrad, «Derrière le mur» de Karima Zoubir, «Ima» de Hicham Regragui, «Jour de pluie» de Imad Badi, «Le goût du Saint Pierre» de Mohamed El Amine El Mouetassim Billah, «Mohamed, le prénom» de Malika Zairi, «Neve
ess» de Mohamed Imane Chahdi, «Non» de Dimna Bounaylat, «La route vers les vers» d'El Ghali Graimiche, «Seth» de Hafid Stitou et «Tikitat A'soulima» d'Ayoub Layoussifi.
Pour ce qui est du Jury « Long métrage, la présidence est confiée à l’universitaire et écrivain Fouad Laroui qui aura à ses côtés Mounia Layadi Benkirane (exploitante et distributrice de films), Sanae Ghouati (universitaire, critique d’art), Malika Chaghal (directrice de la Cinémathèque de Tanger), Mohamed Kaouti (écrivain, dramaturge et producteur), Mohamed Gallaoui (universitaire, critique de cinéma) et Mohamed Jibril (jou
aliste, critique), indique dans un le Centre cinématographique marocain (CCM).
Le Jury des courts-métrage présidé par le réalisateur et scénariste Mohamed Ulad Mohand, comptera Daniele Suissa (réalisatrice, scénariste et productrice), Nadia Ghalia Lamhaidi (universitaire, réalisatrice et scénariste), Karim Debbagh (producteur) et Said Koubrite (jou
aliste, écrivain).
[center][b][size=16][color=#ff0000]Consécration de
Farida Belyazid Jamal Eddine Dkhissi, et Abdelkader Benkiran [/color][/size][/b][/center]
[center][img]www.lejournaldetanger.com/images/newspost_images/farida_belyazid.png[/img][/center]
En reconnaissance à leurs différentes contributions au 7ème art national, ce 18ème Festival National du Film rendra hommage à la scénariste et réalisatrice Farida Benlyazid, au comédien et homme de théâtre Jamal Eddine Dkhissi, ainsi qu’à l’exploitant et distributeur Abdelkader Benkiran.
Durant sa carrière professionnelle, Farida Benlyazid a réalisé plusieurs films documentaires, a écrit, réalisé et produit des longs métrages de fiction : « Une porte sur le ciel»(1988), » Ruses de femmes » (1999), « Casablanca, Casablanca »(2002), et « Juanita de Tanger » (2005).
Farida Belyazid est née le 10 mars 1948 à Tanger. Elle effectue des Études de Lettres et de cinéma à l’École Supérieure d’Études Cinématographiques (ESEC) à Paris, dont elle sort diplômée en réalisation en 1976. Une année après, elle bénéficie de plusieurs stages de cinéma à Paris avant de rentrer au Maroc au début des années 80. Elle devient la productrice du film « Une brèche dans le mur », de Jillali Ferhati, en 1978. Dès 1979, elle s’oriente vers le travail de scénariste, avec « Poupées de roseaux » de Jillali Ferhati.
Farida benlyazid est également jou
aliste/ chroniqueur et scénariste. Elle a collaboré aux publications » Le Libéral » , « El Mundo « , « Autrement » , et « Kantara » . En 1988, elle réalise son premier long métrage de fiction, « Une porte sur le ciel ». En 1991, elle fonde la société de production « Tingitania Films » .
Farida Benlyazid a débuté la réalisation avec « Identité de femme » en 1979. Scénariste, elle a notamment signé les scénarios de « Poupées de roseaux » de Jillali Ferhati (1980) et de « A la recherche du mari de ma femme » de Abderahman Tazi (1992). Comme scénariste et réalisatrice, elle a tou
é « Une porte sur le ciel » (1988), « Keïd Ensa » (Ruses de femmes, 1999), et des téléfilms pour la chaîne de télévision 2M : « Nia taghleb » (2000) et « El Boukma » (2001).
Elle a également réalisé des téléfilms et documentaires notamment « Aminata Traoré , une femme du Sahel » (1993) et « Contra bande » (1994).
La carrière professionnelle de Jamal Eddine Dkhissi s’étend sur plus de trente ans. Elle est marquée par sa grande présence en tant qu’homme de théâtre, mais aussi comme comédien de cinéma et de télévision avec ses rôles dans « Ymma » et « Nouhe ne sait pas nager » de Rachid El Ouali, « L’écharpe rouge » de Mohamed El Younssi, « L’Orchestre de minuit » de Jérôme Cohen Olivar, « Vie candide » de Mourad El Khaoudi, « Les loups ne dorment pas « de Hicham El Jebbari.
Doyen des professionnels du cinéma au Maroc, Abdelkader Benkiran a exercé pendant sa longue carrière dans une large palette du secteur cinématographique marocain: la production, la distribution et l’exploitation.![/color][/size][/justify]
[center][size=14][b][color=#006699][link=http://www.lejou
aldetange
ews.com]Le Jou
al De Tanger[/link][/color][/b][/size][/center]