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Dans le cadre de son odyssée à travers le monde le premier navire à hydrogène Energy Observer fait escale à la Marina de Tanger

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al de tanger [/color][/b]

[b][color=#666666]En pleine tou
ée à travers le globe, pour une durée de 6 ans (2017-2022), totalisant 101 escales, le premier bateau propulsé aux énergies renouvelables et à l’hydrogène, « Energy Observer », fait escale à Tanja Marina Bay depuis lundi 10 septembre courant et jusqu’à demain dimanche.
Depuis son départ de Saint-Malo (France) en juin 2017, Energy Observer a déjà parcouru près de 9.000 milles nautiques, sans émission de gaz à effet de serre ni particules fines.
Le Maroc est la 2ème escale africaine et une étape importante de l’expédition d’Energy Observer pour sensibiliser aux risques du changement climatique et à l’importance de la protection de l’Environnement. Pendant son séjour à Tanger, l’équipage du bateau, mené par Victorien Erussard et Jérôme Delafosse, est allé à la découverte des initiatives mises en place dans le pays en faveur de la transition écologique.
Une somptueuse réception a été organisée, dans la soirée de jeudi, au consulat général de France à Tanger, en l’honneur de cet équipage constitué d’ ambassadeurs pour la promotion des objectifs de développement durable définis de l’ONU, en présence de plusieurs invités de marque représentant les autorités locales et la société civile tangéroise. [/color][/b]

[b][color=#000033]Lors d’une conférence de presse tenue lundi pour la présentation du projet suivie d’une visite du bateau, le chef d’expédition d’Energy Observer, Jérôme Delafosse, a expliqué que cette initiative est née du rêve d’atteindre un futur zéro carbone, précisant que le voyage vise particulièrement à aller à la rencontre de tous les pionniers qui veillent pour la préservation de l’environnement et la lutte contre le changement climatique en misant sur les énergies propres.

« Ce tour du monde vise aussi à mobiliser les acteurs s’activant en faveur des questions liées à l’environnement et aux énergies propres, indépendamment des obstacles politiques, religieux et ethniques » dira-t-il.

Cette expédition teste, en conditions extrêmes, une architecture énergétique innovante reposant sur un système de production, de gestion et de stockage intelligent de l’énergie. Grâce à la mixité des énergies renouvelables (solaire, éolienne et hydrolienne) et du double stockage batteries et hydrogène produit à bord à partir de l’électrolyse de l’eau de mer, le navire vise l’autonomie énergétique.

Ce « smart grid » des mers préfigure les réseaux énergétiques de demain, « décarbonés », décentralisés et digitalisés, avec pour ambition de rendre ce système applicable sur terre à grande échelle.

Après l’Espagne et avant de rejoindre le Portugal, Energy Observer fait escale au Maroc où s’est tenue en 2016 la COP22. À cette conférence inte
ationale, le pays a pu affirmer ses engagements pour le climat et mettre en lumière les nombreux projets en faveur de la transition écologique.[/color][/b]

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