Le Bac 2024, une année particulière, les examens entamés le 10 juin pour une durée de 3 jours ont résulté 2 suicides le 1er jour, une fillette de 17 ans a mis fin à ses jours après qu’il a été surprise par un surveillant en plein tricherie sur son portable qui à être confisqué par ce dernier. Mise a nu devant- les surveillants et les candidats de son établissement scolaire, et sachant ce qui va suivre cette prise en flagrant délit, la candidate Bachelière n’a pas supporté la honte et a opté pour le suicide se jetant du haut d’une falaise en marquant l’évènement par une vidéo life sur les réseaux sociaux.
Encore le cas d’un autre suicide que la ville de Tétouan a connu mardi 11 juin, le 2ème jour des examens et cette fois c’est une fille qui s’es jeté du 5ème étage d’un immeuble trouvant la mort sur place. Malgré des doutes sur les vraies raisons de son acte, problèmes familiaux, des rumeurs de son entourage rapportent que c’est en relation avec les examens.
De façon générale, d’après une vidéo passée sur une chaîne nationale d’un bachelier les vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, on peut dire que l’avenir scolaire agonise. Une jeunesse qui manque de valeur éducative, une jeunesse qui s’en fout de tout, une jeune qui n’inspire point la responsabilité et beaucoup plus.
A voir ces bacheliers qui se moquent, se plaignent et qui sous-estiment l’enseignement, on se pose la fâcheuse question, est ce bien cette jeunesse qui va mener l’avenir de demain ? l’aspect rime à l’échec.
Est- ce bien cette jeunesse avec laquelle le Maroc va relever les défis qu’il s’est lancé ? On ne peut pas mettre la responsabilité sur les grèves des mois d’octobre 2023 à janvier 2024, mais plutôt revoir est ce que les demandes de ces grèves sont fondées quand on voit ce niveau scolaire. L’enseignement a fait une chute libre vers l’inconnu. Beaucoup de points sont à revoir sur le cahier de route de l’enseignement pour essayer de sauver ce qui peut être sauvé.